HUMOUR. Il y a à peine quatre mois, Alexandre Barrette s’est arrêté à Drummondville avec son troisième spectacle solo, mais son passage aura tellement marqué le public qu’il foulera à nouveau les planches de la Maison des arts, le 7 juin prochain, pour représenter son spectacle Semi-croquant.
«En trois tournées, c’est une des premières fois où j’étais quasi à guichet fermé, et ce, malgré la grosseur de la salle à Drummondville», a laissé entendre Alexandre Barrette.
Dans ce troisième one-man-show, il s’est permis d’explorer son côté «crunchy», comme celui que l’on voit dans la populaire émission Taxi payant ou encore lorsqu’il fait de la radio.
«Je prends position et je reste fidèle à qui je suis dans la vie de tous les jours. Mon image n’était pas fausse dans mes deux premiers spectacles, mais on retrouve plus mon petit côté baveux, d’où le titre Semi-croquant», a-t-il expliqué.
Malgré un titre semi-provocant, l’humoriste a décidé de faire dans la simplicité : une scène, un micro et des blagues. Il se permet de se promener d’un sujet à l’autre, sans nécessairement avoir de fil conducteur.
«C’est un spectacle un peu moins anecdotique, plus dans le genre de stand-up classique. La mise en scène est très simple : le décor est minimaliste, mais tout de même très beau», a fait savoir l’humoriste et animateur.
Pendant son passage d’une heure et demie sur la scène, il aborde plus d’une cinquantaine de sujets tels que l’argent, la surconsommation ou les pitbulls pour n’en nommer que quelques-uns. Même si certains de ces sujets semblent austères, Alexandre Barrette préfère ne pas se prendre au sérieux.
D’ailleurs, c’est ce qu’il a fait lorsque le temps est venu de faire la mise en marché de son troisième one-man-show. Pour se démarquer au travers la foulée d’humoristes, ce dernier n’a pas hésité à mettre le paquet en préparant une affiche promotionnelle qu’il a qualifiée de «dégueulasse».
«Quand on a trouvé le titre qui ne se prend pas du tout au sérieux, je voulais un visuel qui allait dans le même sens. Mes affiches sont esthétiquement belles, mais les photos sont horribles», a avoué celui qui s’est inspiré du film culte Napoleon dynamique pour un côté plus quétaine. Or, la «laideur de ses affiches» aura eu l’effet escompté : celui de remplir des salles.
La première du spectacle Semi-croquant a eu lieu en février dernier et la tournée d’Alexandre Barrette se poursuivra pendant encore deux autres années.