ENVIRONNEMENT. Des élèves de Marie-Rivier ont décidé de transformer le paysage de leur école secondaire. Pas moins de 66 arbres ont été plantés sur le terrain de l’établissement scolaire de la rue Saint-Félix.
Une soixantaine de personnes, dont près d’une quarantaine d’élèves, ont mis la main à la pâte samedi matin. Pelles et râteaux en main, ils ont posé ce geste écologique, qui permettra également d’embellir leur cour d’école.
L’objectif est de remplacer les arbres menacés par l’agrile du frêne, un coléoptère vert métallique causant la mort d’un grand nombre de frênes en Amérique du Nord. La présence de cet insecte envahissant extrêmement destructeur a été détectée à Drummondville pour la première fois en juillet 2017.
Les nouveaux arbres de type indigène remplaceront la soixantaine de frênes appelés à disparaître au cours des prochaines années. Une douzaine d’espèces, dont des érables rouges, des érables à sucre, des chênes, des bouleaux et des épinettes blanches, ont fait leur apparition sur le terrain de Marie-Rivier.
«Ce sont des espèces qui étaient sur le territoire ici il y a des centaines d’années. On voulait s’assurer d’avoir des arbres indigènes, qui sont plus résistants aux parasites et qui peuvent s’adapter au climat», indique l’animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire à l’école Marie-Rivier, Jean-Pierre Boucher.
La plantation d’arbres permettra également de s’adapter aux changements climatiques et à ses impacts, notamment en combattant les îlots de chaleur.
Projet rassembleur
Le projet nommé «VERT, l’avenir» a pris racine il y a quelques mois. Interpelé par l’animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire, le Groupe Enviro, formé d’une dizaine d’élèves, a mené une campagne de sensibilisation au sein de l’école.
«On est là sur une base volontaire. Jean-Pierre est passé dans les classes pour démontrer le problème. Par la suite, le comité a décidé si le projet plaisait ou si on préférait faire des petits projets. On a tranché pour le projet de plantation d’arbres», explique Noah Lajoie, un élève de secondaire 4.
«Les frênes qui sont autour de l’école sont destinés à mourir. C’est très important pour nous de s’impliquer pour l’environnement. Ça nous tient vraiment à cœur», ajoute-t-il.
Touchée par la conscience écologique des jeunes, la Fondation TD des amis de l’environnement a remis une somme de 7500$ pour la réalisation du projet. En plus des autres partenaires, le Carrefour jeunesse-emploi Drummond a remis un montant de 1000$.