ARTS. Marie-Pierre Simoneau, directrice générale de la Maison des arts, a qualifié «d’audacieuse» la programmation qu’elle a dévoilée à son public et qui prendra place de septembre à mai prochain.
C’est que cette année, la directrice générale n’a pas hésité à faire une place de choix à des spectacles découvertes de tous genres et à des artistes émergents.
«J’espère que les gens vont avoir assez de curiosité et d’audace pour explorer d’autres ambiances et d’autres univers avec des artistes parfois moins connus», a-t-elle exprimé.
En parlant d’artistes émergents, cette dernière a mentionné au passage Dominique Fils-Aimé, son cœur de cœur, BEYRIES, le coup de cœur de l’équipe, Alexandra Stréliski ou encore la pièce de théâtre physique et expérimental LEO.
«On a pris un beau virage. On s’adresse maintenant à plusieurs types de publics et ça nous amène à réfléchir la programmation différemment de sorte à intéresser tout le monde», a souligné Mme Simoneau lors d’un entretien avec L’Express.
Place aux spectacles
Fidèle à son habitude, la Maison des arts présentera de grands classiques et on n’a qu’à penser à Tocadéo, Les Cowboys fringants ou les nombreux spectacles en supplémentaires comme celui de Louis-José Houde, Préfère novembre.
Sauf que le plus beau défi pour un diffuseur est de rester à l’affût des nouveautés et d’aller chercher «des petites découvertes ici et là». «C’est vraiment ça qui enrichit une programmation et ce qui nous distingue en tant que salle de spectacles», a fait savoir Marie-Pierre Simoneau. Pour ce faire, la directrice générale travaille avec ardeur pendant toute l’année à dénicher les dernières tendances dans le domaine artistique.
«C’est normal d’avoir certains spectacles qui ne rempliront pas une salle, mais c’est notre travail, comme diffuseur, d’offrir un espace à ces artistes qui sont encore à se développer», a-t-elle laissé entendre. Marie-Pierre Simoneau a d’ailleurs un coup de cœur pour les scènes plus intimes, comme lors des Soirées studio.
Par ailleurs, afin de satisfaire un public toujours plus assoiffé de théâtre, la Maison des arts a gardé une offre des plus diversifiées avec entre autres Le malade imaginaire, Les fées ont soif et Comment je suis devenu musulman.
«À Drummondville, on sent qu’il y a un engouement particulier pour le théâtre. L’an passé, nous avons surpassé nos objectifs d’abonnements. Alors, nous sommes revenus avec des spectacles bijoux et je pense notamment à LEO, une production internationale qui défie les lois de la gravité», a expliqué la directrice générale.
Avec près de 150 représentations au total, la Maison des arts a laissé à l’humour la place qui lui revient avec des noms aussi connus que Mike Ward et d’autres qui le sont moins comme Marko Métivier, cet humoriste émergent natif de Drummondville.
C’est un gros travail de réflexion qui se cache derrière le dévoilement d’une programmation à la hauteur de celle de la Maison des arts. Chaque année, Mme Simoneau espère que ses choix plairont aux spectateurs. «Il faut être à l’écoute de nos publics, mais on navigue toujours dans une science inexacte», a-t-elle lancé.
Pour consulter la programmation complète, il suffit de consulter le site web de la Maison des arts.