JUSTICE. Pour avoir intimidé le personnel de détention et brisé la vitre d’un parloir en prison, en plus d’avoir omis de respecter un couvre-feu, Andy Poulin St-Amand passera trois mois de plus derrière les barreaux.
Le 24 avril 2017, alors qu’il recevait de la visite en prison, Andy Poulin St-Amand a semblé lever son chandail et toucher sa ceinture. Son comportement a poussé un agent correctionnel à intervenir. Celui-ci a passé un commentaire que n’a pas apprécié le détenu, ce qui a fait en sorte que la tension a montée, a résumé la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, vendredi, au Palais de justice de Drummondville. Le personnel carcéral a ensuite mis fin à la visite. La colère d’Andy Poulin St-Amand a augmenté. Ce dernier s’est placé nez à nez avec un agent. Il lui a alors dit : «Tu pourrais avoir peur de moi dehors, ça ne se passerait pas de même».
Andy Poulin St-Amand s’est retrouvé une autre fois très près du visage d’un second agent, avant que les autorités ne mettent fin à la situation.
Il a aussi plaidé coupable d’avoir omis de respecter une condition de remise en liberté le 19 avril 2018, soit ne pas s’être conformé à son couvre-feu. À ce moment, les policiers ont été appelés à intervenir pour mettre fin à une chicane bruyante dans un appartement de la région. Craignant un cas de violence conjugale, ils ont sécurisé les lieux avant de trouver Poulin St-Amand qui tentait de se cacher dans un garde-robe.
Le lendemain, en prison, lorsque son avocat lui a annoncé qu’il ne serait pas libéré immédiatement, le principal intéressé a répliqué en donnant un coup de poing qui a brisé la vitre du parloir. Une accusation de méfait s’est donc ajoutée à la liste des infractions pour lesquels il a plaidé coupable.
Revendeur de drogues
Rappelons que l’homme qui célébrera son 26e anniversaire de naissance à la fin septembre avait été condamné à près de 16 mois de prison, en février dernier, au Palais de justice de Drummondville. Andy Poulin St-Amand a été incarcéré pour avoir vendu du crack et de la cocaïne dans la région, un crime commis en 2017.
Le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec a accepté la suggestion commune, en condamnant Poulin St-Amand à trois mois de prison, lesquels s’ajoutent à la peine de détention qu’il purgeait déjà.