Après avoir appris que son amie de cœur fréquentait un autre individu, Steeven Desrosiers a enchaîné les délits en 2018 pour finalement se retrouver à l’ombre l’année suivante.
Visiblement frustré de voir un autre homme entretenir une relation avec sa conjointe, Steeven Desrosiers s’est présenté à la résidence de l’homme en question le 7 mai 2018. Il a alors fracassé une vitre de la demeure, avant de lui proférer des menaces. Il a reconnu ses fautes, après avoir été accusé de méfait et de menaces de mort.
Le résident de la rue Saint-Damien, à Drummondville, était loin d’en avoir fini avec la justice. Quelques mois plus tard, le 22 septembre, l’individu âgé de 34 ans s’est fait intercepter par un policier sur le chemin du Golf, alors qu’il circulait à une vitesse 200 kilomètres à l’heure (km/h) dans une zone de 50 km/h. Le Drummondvillois a refusé de s’arrêter. Il avait finalement été localisé dans un appartement à proximité de son véhicule qu’il venait d’abandonner. En plus de plaider coupable de conduite dangereuse, Desrosiers a aussi reconnu avoir eu en sa possession deux coups-de-poing américains, une arme prohibée.
Le 29 décembre 2018, Steeven Desrosiers a trouvé une autre façon de se mettre dans l’eau chaude. Après avoir pris connaissance d’une vidéo montrant une intervention policière musclée diffusée dans les médias, il a menacé de mort le policier et la famille de ce dernier, par l’entremise des réseaux sociaux.
L’avocat du fautif, Me Jasmin Laperle, a toutefois précisé que son client ne connaissait pas l’agent en question. La juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec l’a toutefois interrompu, en mentionnant qu’il s’agissait d’un commentaire «inutile», ce qu’a confirmé l’avocat. Pour ajouter à la brochette d’accusations à son endroit, il a avoué ne pas avoir respecté ses conditions de remise en liberté, et ce, à deux occasions, soit de ne pas troubler l’ordre public et de garder une bonne conduite. La magistrate a aussi ordonné qu’un échantillon d’ADN de Desrosiers soit prélevé.
«Si vous avez encore la mauvaise idée de faire des niaiseries, on va pouvoir vous retrouver. Vous comprenez?», a-t-elle lancé à l’endroit de l’accusé.
Une peine de 90 jours d’emprisonnement à purger les fins de semaine, du samedi 9h jusqu’à 16h le lendemain, a été proposée à la juge par les deux partis, en plus d’une période de probation d’une année. La magistrate a accepté la proposition, avant d’indiquer que Desrosiers commencera à purger sa peine le 27 avril prochain.