JUSTICE. Un Drummondvillois n’a visiblement pas appris de ses erreurs. Normand Parenteau en était à sa septième infraction à vie pour conduite avec les facultés affaiblies, lorsqu’il s’est présenté au Palais de justice de Drummondville, vendredi.
La juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec n’a pas caché son étonnement, lorsqu’elle a appris que l’homme, qui venait de plaider coupable de conduite avec les facultés affaiblies, en était à son septième délit du genre. Une interdiction de conduire n’a pas été prononcée sur le champ par les forces de l’ordre et Parenteau a aussi été en mesure de rester en liberté. Le fautif avait été intercepté par les policiers, le 24 juin 2017, après avoir percuté le pare-chocs arrière d’un autre automobiliste.
«C’est sûr qu’il va y avoir des conséquences, a tranché la magistrate. J’ai manifesté une surprise de voir que monsieur a été libéré par les policiers, après tant d’antécédents.»
La défense a réclamé la confection d’un rapport présentenciel, après avoir argué que l’homme de 58 ans se soit repris en main depuis son crime.
«Je comprends l’intention de votre avocat, mais avec sept antécédents, on est proche de la peine de prison. Si on n’a pas déjà les pieds à l’intérieur», a déclaré la juge.
L’avocat de Normand Parenteau, Me Jasmin Laperle, a ensuite précisé que les antécédents judiciaires en semblable matière de son client ne sont pas récents. Ils sont survenus en 1986, 1990, 1993, 1996 et 1997. La Couronne et la défense ne s’entendent pas encore sur la durée de l’interdiction de conduite absolue qui sera prononcée. Les deux partis ont mentionné que le rapport présentenciel devrait les aider à faire la lumière sur la situation. Le dossier de Normand Parenteau devrait connaître son dénouement le 14 juin prochain.