JUSTICE. Un «petit coup de poing» aura coûté 600 $ à Luc Genest qui s’en est pris physiquement à un de ses collègues de travail le 18 juillet dernier.
Une querelle survenue au boulot s’est poursuivie jusqu’à la cafétéria d’une entreprise drummondvilloise. Luc Genest a avoué avoir poussé son doigt dans la poitrine de son collègue, avant de lui donner «un petit coup de poing sur l’épaule gauche, une “bine”», a précisé le procureur de la Couronne, Me Kevin Mailhiot. Genest a ensuite levé son poing droit, en se montrant menaçant, sans toutefois frapper la victime.
Le coup de poing de Luc Genest a été considéré «dans la gravité subjective la plus basse, en matière de voies de fait», a clarifié le procureur, mardi, au Palais de justice de Drummondville.
Le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec a imposé une peine de 12 mois de probation à Luc Genest, en plus de l’obliger à verser un don de 600 $ à la Tablée populaire, payable dans un délai de huit mois. Il ne pourra être en contact avec sa victime à l’extérieur de leur emploi. À noter que le magistrat a prononcé une exception pour le travail. C’est donc dire que, légalement, les deux collègues pourraient faire équipe dans le cadre de leur fonction.