JUSTICE. Le Drummondvillois José Gélinas était visiblement mécontent de voir un huissier se présenter à son appartement pour le sommer de quitter les lieux, le 3 juillet 2018. Il devra réaliser 175 heures de travaux communautaires, après avoir plaidé coupable à une accusation de voies de fait armées contre son ancien locateur.
Le jour de l’événement, un huissier s’est présenté au domicile de José Gélinas sur la rue Saint-Albert, avec un avis d’expulsion. L’huissier, n’ayant pas de réponse de l’agresseur, contacte le propriétaire de l’appartement. À ce moment, José Gélinas finit par ouvrir la porte.
L’huissier est resté sur les lieux le temps que Gélinas ramasse ses biens. Frustré de la situation, il s’en est pris verbalement à son propriétaire. Le problème est que José Gélinas est allé chercher un marteau en se montrant menaçant à son endroit.
«Je ne me rappelle même pas de l’épisode du marteau, a prétendu le fautif qui venait pourtant de plaider coupable. Je prends des médicaments contre l’anxiété, ça se peut que ça soit à cause de ça.»
«Vous n’étiez pas de bonne humeur ce matin-là», a répliqué la juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec, le 26 février dernier, au Palais de justice de Drummondville.
Gélinas a ensuite prétendu que l’huissier ne lui avait «même pas donné cinq minutes» pour quitter les lieux.
Une période de dix mois a été accordée par la juge pour qu’il exécute les travaux communautaires. José Gélinas sera également sous probation pour une durée d’une année.