Ginette Gallant, une Drummondvilloise âgée de 60 ans, a été condamnée à une peine de 12 mois de prison, vendredi, au Palais de justice de Drummondville pour avoir fait le trafic de stupéfiants.
Les six chefs d’accusation reprochés sont survenus entre janvier et mars 2018. Celle qui réside du la rue Grande-Allée à Drummondville a vendu de la cocaïne et des comprimés de métamphétamines à un agent d’infiltration, et ce, à deux occasions.
Le 15 mars dernier, une perquisition réalisée à domicile avait permis aux policiers de la Sûreté du Québec (SQ) de saisir 213 grammes de cannabis, 1022 comprimés de métamphétamine et un peu plus de trois grammes de cocaïne. La SQ avait également retrouvé une somme de 270 $ qui provenait des activités criminelles. La fautive a plaidé coupable pour l’ensemble de ces infractions.
Ginette Gallant avait des antécédents judiciaires en matière de vol.
«La loi a changé en matière de cocaïne, a souligné l’avocat de Ginette Gallant, Me Alain Dubois. Ç’a n’existe plus des peines d’emprisonnement dans la collectivité pour ce genre d’infraction. Alors c’est pour ça qu’on n’a pas demandé de rapport présentenciel. On ne pouvait pas espérer davantage. On vous soumet une suggestion commune, une peine concurrente de 12 mois pour tous les chefs.»
Le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec a accepté la proposition commune de la Couronne et de la défense. Après sa peine de prison, la Drummondvilloise sera sous probation pour une période de 12 mois. Il lui sera interdit de fréquenter des trafiquants et de posséder de la drogue.
Au moment de se diriger vers la prison, la sexagénaire avait les larmes aux yeux. Plusieurs membres de sa famille peinaient également à retenir leurs émotions.