Le nombre d’enfants en attente d’une évaluation de la part de la DPJ s’établit à 45 dans la région de Drummondville, sur un total de 143 dossiers sur le territoire du CIUSSS de la Mauricie/Centre-du-Québec; et ce en date du 21 janvier.
C’est ce qu’a précisé Caroline Paquin, agente au service des communications au CIUSSS (Centre intégré universitaire de la santé et des services sociaux), en réponse à une interrogation posée par L’Express.
Le quotidien La Presse mentionnait au cours du week-end que la liste des enfants en attente d’une évaluation de la part de la DPJ (Direction de la protection de la jeunesse) dépasse les 3000 noms à l’échelle du Québec, dont 232 dans la région de la Mauricie/Centre-du-Québec.
«Ce chiffre datait de la fin du mois de décembre et, comme c’est une situation qui fluctue rapidement, ce nombre est descendu à 143 pour notre région, dont 45 à Drummondville», a exposé Caroline Paquin.
Selon elle, le nombre d’enfants en attente d’une évaluation à Drummondville s’est élevé à 80 à un certain moment de l’année dernière. «Notre souhait serait qu’il n’y en ait pas de dossiers en attente d’évaluation. Mais, il demeure un fait que cette statistique est fluctuante d’une année à l’autre. Il y a un plus haut taux de signalements à travers le Québec et on encourage les gens à le faire. C’est un facteur à considérer. Il y a aussi que nous sommes aux prises, nous aussi, avec une pénurie de main-d’œuvre. Nous sommes à la recherche de travailleurs sociaux. De plus, il y a des dossiers qui sont plus complexes et on évite que l’intervenant qui en hérite ne se retrouve pas en surcharge de travail. Nous ne mettons pas de pression sur les intervenants pour qu’ils règlent les dossiers plus rapidement», a-t-elle dit. À ce sujet,
La Presse a révélé aussi que des agents de la DPJ avaient des quotas à atteindre. «Il y a depuis des années des standards, comme on appelle, à respecter; ça peut être par exemple un dossier par semaine. Mais ce n’est pas une reddition de compte, il n’y a pas de note au dossier de l’employé qui n’atteint pas le standard. Mais il y aura un suivi pour connaître les difficultés que l’intervenant a rencontrées et qui l’ont empêché de faire évoluer son dossier. Car, après tout, notre objectif est de ne pas rester dans la vie des gens mais bien d’être de passage seulement», a indiqué Mme Paquin.
Elle a rappelé que, comme L’Express l’a déjà signalé, Drummondville a la particularité de regrouper près du quart de la population des jeunes de 0 à 17 ans de tout le territoire du CIUSSS de la Mauricie/Centre-du-Québec.