La cause d’Éric Dupuis, cet agriculteur qui était propriétaire des Fraisières Dupuis à Wickham, où les policiers ont saisi 16 kilogrammes de «champignons magiques» en décembre 2015, était de retour au Palais de justice de Drummondville, lundi.
L’avocat d’Éric Dupuis, Me François Lafrenière, a plaidé pour que certains éléments de preuves ne soient pas considérés au procès de son client, lors d’une requête à cet effet. La procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, a quant à elle martelé que cette portion du dossier devait toujours être considérée pour la suite des choses. Une ordonnance de non-publication empêche L’Express de divulguer les éléments de preuves évoqués plus tôt lors des procédures judiciaires.
Après avoir écouté les deux avocats pendant près de trois heures, la juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec a fait savoir qu’elle rendrait sa décision le 1er février prochain pour répondre à la requête d’exclusion d’éléments de preuves.
Rappelons qu’au moment de la perquisition, la Sûreté du Québec (SQ) et le Service des enquêtes régionales avaient saisi 16 kilogrammes de psilocybine (champignons magiques) prêts à la vente et plus de 9300 récipients de substances à différentes étapes de production. Deux armes à feu «mal entreposées» avaient aussi été saisies.
Des travailleurs étrangers œuvraient à cet endroit. Trois d’entre eux respectaient les normes, tandis que le quatrième ne possédait plus de permis de travail au Canada. Le service de l’immigration s’est occupé du dossier du travailleur en question, avait fait savoir la SQ à l’époque.