PICKLEBALL. Avec la tenue de la première édition du championnat provincial de pickleball au Cégep de Drummondville, les organisateurs ont réussi à réunir tout près de 200 joueurs provenant de partout dans la province. D’ailleurs, quelques visages familiers étaient présents à titre de participants…et de spectateurs.
Même si le pickleball en est à ses premiers balbutiements, quelques Drummondvillois font déjà leur marque dans de ce sport méconnu.
C’est le cas de Louise Lahaie, Céline Caron, Michel Therrien, Alain Lemay et de l’organisateur principal de l’événement, Guy Tétrault. Ceux-ci ont d’ailleurs récemment pris part à un tournoi national au mythique terrain d’Indian Wells, aux États-Unis.
Pour se qualifier, ces derniers ont d’abord participé à un tournoi de qualification à Portland, dans le Maine. C’est lors de cet événement que Mme Lahaie, présidente du club Pickleball Drummond, a réussi à remporter la médaille d’or en simple dans la catégorie 3.5, chez les 60 ans et plus. Cette dernière a ensuite fait très bonne figure en Californie où elle a terminé troisième dans cette même catégorie.
Au-delà des résultats, les cinq Drummondvillois ont eu la chance de vivre une expérience unique en foulant les surfaces où plusieurs professionnels disputent annuellement l’un des plus gros tournois de tennis américain. «On suit tous le tennis de près, alors c’était spécial! Nous avons pu jouer sur les mêmes terrains que nos joueurs préférés», avoue Louise Lahaie.
Pour leur part, les autres Drummondvillois n’ont pu obtenir de médailles lors de leur passage aux États-Unis. Par contre, Guy Tétrault et Michel Therrien ont dernièrement été sacrés champions provinciaux en double, lors du tournoi de Magog.
Notons que M. Tétrault en était à une première en championnat national de pickleball, lui qui avait déjà participé a quelques championnats provinciaux et nationaux pendant sa longue carrière en badminton compétitif.
Un sport pour tous les groupes d’âge
Samedi, les membres du club Pickleball Drummond pouvaient compter sur la présence de leur doyen, Gaston Cadorette.
Âgé de 84 ans, M. Cadorette joue au pickleball deux fois par semaine en plus de pratiquer le tennis régulièrement. «L’été, je joue au tennis trois fois par semaine en plus du pickleball. J’ai découvert ce sport il y a quelques années et j’ai tout de suite eu la piqûre», confie l’octogénaire.
D’ailleurs, aux dires de Jean-Guy Moreau, son partenaire de double occasionnel,  Gaston Cadorette reste un adversaire coriace. «C’est un excellent joueur, même à 84 ans! Il possède toute une balle coupée qui surprend ses adversaires à tous les coups », confirme-t-il.
Même s’il avoue avoir une préférence pour le tennis, M. Cadorette concède que le pickleball se rapproche beaucoup de son sport de prédilection. «Je joue au tennis depuis que j’ai 14 ans, alors c’est difficile de mentir, lance-t-il à la blague. Ce sont deux sports différents, mais il y a beaucoup de ressemblances et c’est pour cette raison que je continue de faire les deux», ajoute M. Cadorette.
Selon lui, c’est en grande partie en raison de ces deux sports qu’il se porte aussi bien aujourd’hui. D’ailleurs, l’ex-ingénieur a de grandes ambitions pour la suite de sa carrière. «Tout le monde me demande comment je fais. Ce sont les entraînements qui me gardent en forme. Sans ça, je serais tout crampé aujourd’hui! Je veux faire ça jusqu’à 100 ans si ma santé me le permet», conclut-il.
