CULTURISME. Pour son 40e anniversaire de naissance, Julie Parenteau s’est lancé le défi de participer à une compétition de culturisme. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’athlète drummondvilloise a connu des débuts fracassants lors de la Coupe espoir, le 11 novembre dernier, à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Lors de cette journée, Julie Parenteau a remporté la classe figure Master (35 ans et plus) et la classe figure Open ce qui l’a propulsée vers le premier rang cumulatif de la compétition.
Avec l’obtention de ces résultats, Mme Parenteau s’est directement qualifiée pour le championnat provincial de culturisme qui aura lieu au cours de l’été 2019. «Je suis fière de mon classement, c’est certain! Je vais continuer de travailler fort pour bien faire lors des provinciaux», a-t-elle mentionné lors de son entretien téléphonique avec L’Express.
La principale intéressée a laissé savoir que le culturisme n’a jamais été une option pour elle, jusqu’au jour où une nutritionniste sportive l’a fait changer d’avis. «J’ai décidé de m’embarquer dans cette aventure-là après une rencontre avec une coach alimentaire. Je n’avais jamais pensé m’entraîner pour faire du fitness, mais je trouvais que c’était un beau défi. Maintenant que j’en fait, je dois avouer que j’adore ça», concède celle qui s’entraîne pas moins de six fois par semaine depuis déjà sept ans.
Malgré son excellente forme physique, Julie Parenteau a dû faire beaucoup de sacrifices au cours des derniers mois dans le but d’arriver dans les meilleures conditions possibles lors de cette compétition. «Au point de vue de l’alimentation, c’est certain qu’on ne mange pas comme tout le monde. Ça paraît facile, mais quand il y a des sorties, des rassemblements familiaux ou quoi que ce soit, on ne peut boire aucun alcool et il faut amener notre propre lunch. Tout est pesé, tout est calculé», affirme-t-elle.
En plus de devoir être disciplinés sur le plan alimentaire, les adeptes de culturisme doivent aussi se soumettre à la dernière étape de la préparation, soit la semaine de déshydratation. «Sept jours avant la compétition, on commence à boire beaucoup d’eau pour finalement arrêter complètement. À la fin, on ne mange que du poulet et des brocolis», poursuit l’athlète.
Certes, ce sport peut paraître excessif aux yeux de certains, mais il n’en est rien pour Julie Parenteau. «Les gens ont souvent des préjugés pour notre sport, mais je pense qu’il faut être ouvert d’esprit. On ne vient pas au monde avec des muscles! On travaille fort et on est suivis pour être sûrs que tout soit sécuritaire pour notre santé», précise-t-elle.
Pour terminer, notons que quatre autres Drummondvillois ont participé à la Coupe espoir, soient Ludivine Burdet, Gabrielle Sévigny, Yanrick Verrier et William Bisaillon.