HOCKEY-BALLE. Les cinq Drummondvillois qui participaient au championnat du monde de hockey-balle peuvent dire mission accomplie : le Canada est sacré champion dans toutes les catégories!
Ainsi, Ariane Monast-Audet, Christian Aubry, Sébastien Laplante, Alexandre Grenier et Martin Allard, tous membres du centre Dekhockey Drummond,  reviendront au Québec, demain, avec l’or au cou.
Tout au long de la compétition qui regroupait douze pays différents, les trois équipes canadiennes présentes à Bratislava ont complètement dominé leurs adversaires concluant le tournoi avec trois médailles d’or.
Pour ce faire, les filles ont d’abord vaincu le Royaume-Uni par la marque de 14 à 2 lors de la finale féminine, avant de voir l’équipe Masters (40 ans et plus) battre la République tchèque 13 à 4. Finalement, l’équipe masculine est venue compléter le balayage en écrasant les Tchèques au compte de 19 à 5.
Fraîchement médaillée, la Drummondvilloise Ariane Monast-Audet était encore sur un nuage lors de son entretien avec le Journal L’Express.
«L’ambiance était incroyable entre les trois équipes, a-t-elle lancé d’entrée de jeu. On s’est encouragé à tous les matchs, on passait du temps tous ensemble et maintenant, on fête nos victoires», a ajouté celle qui représentait le Canada pour une première fois.
À l’image des résultats finaux, le parcours des équipes canadiennes a été sans faille. «Les gars de la classe Masters ont eu quelques matchs vraiment serrés, mais toutes nos équipes ont été invaincues. Chez les filles, on a dû s’adapter au jeu physique, mais a on quand même été dominantes», a avoué l’attaquante naturelle qui évoluait au poste de défenseur pendant ce tournoi.
Au point de vue personnel, Monast-Audet a grandement apprécié son expérience au championnat du monde et se dit prête à répéter l’expérience dès que l’occasion se représentera. «C’était incroyable! On avait une belle chimie d’équipe et beaucoup plaisir à jouer ensemble. Je pense que ça s’est reflété sur nos performances. On avait toute une équipe et ça me donne le goût de continuer à m’entraîner pour revivre quelque chose du genre», conclut-elle.
