ÉDUCATION. L’arrivée d’un chien Mira à l’école Frédéric-Tétreau, depuis un mois et demi, a déjà des effets positifs, se réjouit sa propriétaire et secrétaire de l’école, Cathia Picard.
«La chienne Satie est arrivée le 17 septembre à l’école et on a constaté un impact assez rapidement, a remarqué Cathia Picard. Elle suit une technicienne d’éducations spécialisée (TES) et elle l’accompagne dans des classes. Quand Satie est présente avec la TES, ça apporte un calme.»
Pour l’instant, la chienne de race Saint Pierre âgée d’un an et demi travaille avec deux élèves. L’objectif est de lui permettre d’aider une dizaine de jeunes. Par exemple, Satie peut se coucher près d’un élève vivant des problèmes d’anxiété, lors d’un examen. Elle a déjà accompagné un élève timide ayant des problèmes à s’intégrer auprès des autres étudiants pour faciliter la vie de celui-ci. Le chien aide seulement les élèves avec un plan d’intervention, une mesure d’aide en place à l’école.
«Les seules personnes autorisées à toucher le chien sont moi, la TES et les élèves avec lesquels elle va travailler. C’est parce qu’elle développe un lien avec ces étudiants. Satie va savoir que, quand elle est près d’eux, elle peut aller les voir et qu’elle va avoir des câlins. Elle n’aura pas d’intérêt à aller voir ailleurs. Ce n’est pas facile, car elle est jeune encore», explique Cathia Picard.
Un projet qui suscite la curiosité
L’acquisition du chien coûte 25 000$, un montant payable sur cinq ans. Cathia Picard a sollicité l’aide financière de cinq entreprises de la région, Honda Drummondville, Publiquip, Remorquage Normand Dionne, Clinique Neuro Multi et Cisolift, pour payer la somme de 5000$ cette année. Elle répètera le modus operandi lors des prochaines années.
«Cela a relativement bien été pour trouver des commanditaires, informe Cathia Picard. La fondation Mira arrive avec une crédibilité. C’est une cause qui touche tout le monde, puisque plusieurs commanditaires ont des enfants. Le chien apporte une aide unique que personne d’autre ne peut apporter.»
La principale intéressée espère que son initiative incitera d’autres écoles à acquérir un chien Mira pour aider les élèves à l’école. Cathia Picard a confié que quelques employés des autres écoles de la région lui ont demandé plus de détails sur l’impact de Satie.
«Dès que la nouvelle a sorti publiquement, j’ai eu des collègues qui m’ont appelé pour avoir de l’information et pour savoir comment j’avais fait. C’est un projet que j’ai fait, parce que je me disais que ça serait gratifiant pour tout le monde dans l’école», de conclure Cathia Picard.