Amosi Niyonkuru a retrouvé sa liberté conditionnelle pour la durée des procédures judiciaires, vendredi, au Palais de justice de Drummondville.
Amosi Niyonkuru était accusé de bris d’accusation pour avoir omis de demeurer à son domicile entre 22 h et 6 h, le 20 août. Par l’entremise d’un interprète du Palais de justice de Montréal, le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec a énuméré à Amosi Niyonkuru la liste des conditions à respecter pour préserver sa liberté conditionnelle.
Le jeune homme âgé de 21 ans devra garder la paix, demeurer à son domicile de la rue Lindsay à Drummondville entre 22 h et 6 h, ne pas quitter le Québec, ne pas présenter une demande de passeport et se rendre au bureau de la Sûreté du Québec le premier mardi de chaque mois pour signer un registre.
Celui qui est originaire de la Tanzanie est dans l’obligation de poursuivre ses cours de francisations. Il ne pourra conduire un véhicule à moteur, tout au long des procédures judiciaires.
Amosi Niyonkuru est accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort de Jeannot Beaupré, un homme de 63 ans, le 19 juillet dernier, à Trois-Rivières. Il doit aussi répondre à une autre accusation pour avoir omis de s’arrêter et de s’identifier aux forces de l’ordre «dans l’intention d’échapper à toute responsabilité civile ou criminelle». Il sera de retour au Palais de justice de Drummondville le 9 novembre prochain pour la suite des procédures judiciaires.