JUSTICE. Pour une deuxième fois cette semaine, les activités du Palais de justice de Drummondville ont été perturbées en avant -midi. Peu après 11h, vendredi, une altercation verbale est survenue entre deux groupes. Un homme a été arrêté par un constable spécial pour avoir proféré des menaces à un autre individu.
La tension a commencé à monter après qu’une femme et que des hommes tatoués se soient échangé quelques mots. La dame en question a ensuite pris le téléphone pour appeler un proche.
«Il y a des gars tatoués qui viennent de me menacer, viens-t’en Yannick», a-t-elle dit au téléphone. La principale intéressée parlait d’un ton fort au téléphone. Les gens autour pouvaient très bien comprendre ses paroles, lors de la discussion.
Quelques minutes plus tard, un homme est entré au palais de justice, avant de s’en prendre verbalement à deux individus tatoués au visage. Les constables spéciaux, pour assurer la sécurité de l’endroit, ont d’abord invité les gens concernés à se calmer. La querelle s’est poursuivie et un constable a finalement procédé à l’arrestation d’un homme pour avoir proféré des «menaces».
La femme, qui était visiblement une proche de l’homme arrêté, a ensuite pris le téléphone pour raconter ce qui venait de se produire à une autre personne de son entourage.
«Mon frère lui a dit qu’il allait lui “décalisser” la face» a-t-elle laissé entendre, soulignant au passage qu’elle avait été insultée quelques minutes plus tôt par le groupe d’individus.
Des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont été appelés en renfort pour assurer le maintien de l’ordre à l’intérieur du palais de justice. Puisque les constables étaient occupés à gérer les individus impliqués dans l’altercation, la Cour du Québec n’a pas été en mesure de reprendre comme prévu après 11h. Un constable doit être présent, lors des audiences, pour une question de sécurité. Les constables craignaient d’ailleurs voir la situation dégénérer, une fois de plus, si les deux groupes se retrouvaient à proximité de la salle d’audience.
Une pluie d’insultes et d’injures a été lancée de part et d’autre. Le criminaliste, François Lafrenière, a été appelé pour s’occuper du dossier de l’homme arrêté pour menaces. Il a invité les proches de ce dernier à se calmer, en ne retournant pas à proximité de la salle, pour ne «pas mettre de l’huile sur le feu».
Selon nos sources, aucune accusation n’a cependant été portée contre l’homme.
Rappelons que le mardi 21 août dernier, une alarme incendie avait aussi perturbé les audiences, en forçant l’évacuation du personnel du palais de justice en avant-midi. Les audiences devraient reprendre vers 13h30 aujourd’hui.
