JUSTICE. C’est pieds et poings liés que Vincent Simard s’est amené au palais de justice de Drummondville ce matin pour comparaître devant la juge Marie-Josée Ménard. Le médecin fait face à des chefs d’accusation d’attouchement et d’agression sexuelle à l’égard de deux personnes mineures.
Paraissant soucieux, Vincent Simard s’est présenté en cour pour sa comparution. Devant certains de ses proches venus assister à la séance présidée par la juge Marie-Josée Ménard, le médecin a été remis en liberté sous d’importantes conditions. «Essentiellement, M. Simard ne peut pas être en présence ou communiquer avec des personnes mineures sauf dans le cadre de son travail, mais en présence d’un adulte responsable», a souligné Me Vicky Smith, procureure de la Couronne affectée au dossier. Signe de l’importance de la cause, deux de ses collègues de la Couronne sont venus assister en spectateur à la comparution de Vincent Simard.
Interrogée à sa sortie de la salle de cour, Me Vicky Smith n’a pu s’avancer à savoir si les faits reprochés à Vincent Simard avaient un lien avec son travail de médecin. À la demande de la Couronne, la juge Marie-Josée Ménard a imposé une ordonnance de non-publication empêchant l’identification des personnes plaignantes au dossier.
Représenté par Me Pénélope Provencher, une criminaliste de Trois-Rivières, Vincent Simard sera de retour en cour le 10 août prochain.