L ‘Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a mis ses professeurs en lock-out, incluant ceux du campus Drummondville, depuis minuit la nuit dernière et Québec a nommé un médiateur pour dénouer l’impasse.
Les chargés de cours et les autres employés ne sont pas touchés par cette décision de la direction qui réagit ainsi à l’impasse qui perdure dans les négociations. La convention collective des quelque 440 professeurs de l’UQTR est échue depuis le 31 mai 2017.
La ministre responsable du Travail, Dominique Vien, a nommé un médiateur. Il s’agit de Gilles Lachance aura aussi l’appui de François Corriveau, un conciliateur nommé au dossier en décembre 2017 à la demande de l’UQTR.
«Le gouvernement du Québec soutient depuis plusieurs mois les deux parties dans le cadre de la négociation en cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Nous faisons aujourd’hui un pas de plus en nommant un médiateur dans ce dossier. J’invite maintenant les parties concernées à en venir à une entente négociée le plus rapidement possible», a déclaré la ministre.
Il était prévu que les professeurs de l’UQTR se prononcent sur la tenue d’une grève de 20 jours, en assemblée générale le 6 juin prochain. Il s’agissait d’une recommandation de l’exécutif syndical considérant que les négociations avec la partie patronale ne donnaient pas de résultat.
