PÂQUES. Dans un esprit de recueillement, des centaines de croyants de toutes origines participent à la 38e édition de la Marche du pardon de Drummondville.
François Boucher en est à sa dernière édition en tant que président de cette organisation qui compte une dizaine de bénévoles. «Je suis un homme de foi, un homme d’Église, c’est pour cela que je suis impliqué dans la Marche», souligne celui qui passera le flambeau à Jean Courchesne l’an prochain.
En plus du pardon, le fait d’arpenter les rues avec plusieurs centaines de personnes dénote un esprit de solidarité pour ce dernier. «À Drummondville, la Marche du pardon est une occasion d’intégrer nos communautés culturelles», témoigne Jean Courchesne. À preuve, on retrouve dans les chants entamés par les croyants des œuvres musicales en espagnol.
Des chants comme Tu Seras Mi Hermeno et En La Cruz Nos Das La Vida, Maribel Mendoza les connaît bien. «La Marche du pardon est une tradition très présente en Amérique Latine», rappelle la Salvadorienne arrivée au Québec en 1985. «Je marche pour remercier le Seigneur. Mais c’est aussi une forme d’intégration avec le peuple québécois. En marchant, on démontre qu’on est ensemble dans la foi», souligne celle qui participe à cette activité depuis 15 ans avec son mari d’origine mexicaine et sa fille.
Notons que la Marche du pardon s’est conclue à l’Église Saint-Joseph par une célébration présidée par Denis LaBranche, diacre, et Pierre Rivard, curé.
