Profitant de la Semaine de la langue française et de la francophonie, la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec (SSJBCQ) a remis son prestigieux prix Georges-Dor et les prix du Mérite en français le 17 mars dernier, à Drummondville.
Le prix Georges-Dor a été décerné cette année à Mathieu Fortin, de Nicolet, auteur qui œuvre principalement en littérature jeunesse. Animateur hors pair et médiateur culturel spécialisé en littérature, il adore partager sa passion des mots et son amour des histoires avec divers publics.
Son premier livre, Le loup du sanatorium, obtient en 2008 une mention du jury du Prix Cécile-Gagnon, prix décerné par l’Association des écrivaines et des écrivains québécois pour la jeunesse, destiné aux auteurs d’une première œuvre de fiction pour la jeunesse. Mathieu Fortin publie ensuite des romans d’épouvante pour enfants, des aventures fantastiques pour adolescents et des romans pour adultes. L’auteur a reçu des bourses pour ses réalisations et ses activités de médiation du livre: en 2011 pour le projet Enraciné, inspiré d’anecdotes de Nicolet-Yamaska, en 2012 pour le projet S’inspirer, sur l’interaction mots et images avec une dizaine d’artistes, en 2016 pour le projet Dans la tête de l’écrivain, pour lequel il s’est livré à l’écriture en direct sur écran géant et en 2017 pour le projet Fais-moi peur, ayant pour but de montrer à des adolescents comment un plan devient roman, en les impliquant à toutes les étapes de la création.
Il revient au roman en 2016 dans un nouveau genre – le drame réaliste pour adolescents – avec Mathias, dans la collection C ma vie, aux éditions Guy Saint-Jean, abordant l’obésité chez les garçons. En 2017, il propose Lucas, un roman qui traite de l’obsession de la performance sportive. En 2018, Mathieu Fortin renoue avec la littérature de genre, destinée aux adolescents, avec deux ouvrages publiés chez Bayard Canada: Nozophobia, paru le 7 mars dernier, un roman de science-fiction qui se déroule au Québec dans une société futuriste où la peur de la maladie domine le monde, et Prisonniers du gym, un roman d’horreur fantastique qui sortira en aout prochain. Il a obtenu le prix Littérature au GalArt de Culture Centre-du-Québec en 2011 et de nouveau, en 2017.
Mathieu Fortin s’est dit très fier et honoré de recevoir le Prix Georges-Dor de la SSJBCQ. «C’est avec émotion que je reçois ce prix qui signifie beaucoup pour moi. Je raconte des histoires depuis mon adolescence et je me sens choyé de pouvoir dire qu’aujourd’hui, malgré les embûches qui ont parsemé ma route, c’est mon métier. J’aime expliquer, j’adore le contact avec les jeunes, et les projets de médiation et d’animation du livre sont une partie importante de mon travail d’auteur. Que ce soit en démystifiant la création, en écrivant devant public ou en menant des projets de créations avec des jeunes, depuis 10 ans, je suis écrivain en littérature jeunesse et je suis fier de le faire en français», a-t-il déclaré.
Les prix du Mérite en français
Cette distinction est remise chaque année par la SSJBCQ aux élèves ayant obtenu les meilleurs résultats du territoire centricois aux examens ministériels de français de 5e secondaire.
Les lauréats sont Laurie Duguay, Jade Provencher, Laurie-Anne Rivard, ainsi qu’Émile Blanchette-Houle.
Étudiante à la polyvalente le Boisé de Victoriaville jusqu’à l’an dernier, Laurie Duguay poursuit ses études au Cégep de Victoriaville en Arts et lettres; elle envisage une carrière en traduction et en écriture. Jade Provencher étudie présentement au Collège Laflèche de Trois-Rivières, en technique de santé animale, à la suite de ses études à l’école secondaire Ste-Anne de Daveluyville. Après son passage à l’école secondaire Marie-Rivier de Drummondville, Laurie-Anne Rivard est inscrite en sciences de la nature au Cégep de Drummondville; elle vise une carrière en médecine. Enfin, Émile Blanchette-Houle, ayant terminé ses études à l’école secondaire Jean-Nicolet, est également étudiant en sciences de la nature, au Collège militaire de St-Jean; il souhaite devenir officier en génie aérospatial.
Mentionnons que lors de cette soirée fut présenté le spectacle-conférence «Je me souviendrai». (JPB)