Une foule record… et un agrandissement considéré

Une foule record… et un agrandissement considéré
Le quatrième Challenger de Drummondville a attiré une foule record de 5600 spectateurs, dont une salle comble de 546 personnes lors de la finale de 2018. (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

TENNIS. Au cours de la dernière semaine, le quatrième Challenger Banque Nationale de Drummondville aura attiré une foule record de 5600 spectateurs au centre de tennis intérieur René-Verrier, dont cinq salles combles consécutives de mercredi à dimanche.

Il s’agit d’une hausse de 700 personnes par rapport à l’an dernier.

«C’était une semaine de tennis incroyable… On est sur un nuage! Bien sûr, une finale toute canadienne aurait ajouté de l’émotion, mais le match d’aujourd’hui nous a fait découvrir des joueurs de nationalités différentes. Les gens sont venus pour le bon sujet, c’est-à-dire le tennis, et non pas pour voir une vedette comme Vasek Pospisil», a lancé le coprésident du tournoi, Alain Caillé, après la victoire en deux manches de Denis Kudla sur Benjamin Bonzi.

Ce dernier s’est évidemment réjouit des commentaires émis par les bonzes de Tennis Canada, qui ont clamé haut et fort que Drummondville accueille le meilleur Challenger au pays. «C’est une paye incroyable pour nous et nos 300 bénévoles, qui agissent comme si ce Challenger était le leur. On va capitaliser là-dessus», a laissé entendre le complice de Stéphan Hamel et Pierre Desrosiers.

(Photo : Ghyslain Bergeron)

Quatre ans après avoir fondé le tournoi drummondvillois, les organisateurs continuent en effet de voir grand. Le trio rêve maintenant d’agrandir le centre de tennis intérieur René-Verrier, ce qui permettrait d’élever l’événement à un autre niveau.

«C’est notre but ultime. Un agrandissement nous permettrait d’ajouter des terrains et peut-être même un court central permanent. On pourrait aussi recevoir plus de spectateurs. Aujourd’hui, on aurait pu en avoir 900 pour la finale. On a déjà eu des discussions avec le maire à ce sujet. Ça devrait se faire, mais on ne sait pas dans quel horizon», a dévoilé Alain Caillé.

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