Des pistes de solutions

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Par Cynthia Martel
Des pistes de solutions
Des nouveaux arrivants lors d'une cérémonie d'accueil à l'hôtel de ville. (Photo : Archives )

IMMIGRATION. Au terme de la consultation, différentes pistes de solution et recommandations sont ressorties. Le RID en fait d’ailleurs état dans son rapport.

«Il y a du travail à faire de la part des différents paliers gouvernementaux à différents niveaux, soutient Pierre Langis, membres du conseil d’administration du RID et responsable de la consultation. Il y a également une nécessité à se connaître plus pour que les préjugés tombent et l’intégration doit se faire bilatéralement. D’une part, les immigrants doivent faire des efforts pour mieux s’intégrer et d’un autre côté, la société d’accueil doit être un peu plus tolérante, être moins fermée.»

L’une des recommandations majeures s’adresse au gouvernement du Québec de sommer l’Office des professions du Québec de se pencher sur ce qui fait barrage à la reconnaissance et à l’accréditation des immigrants qualifiés.

«[Il faudrait] les inciter à revoir leurs exigences afin d’éviter des dévaluations excessives qui forcent ces immigrants à s’engager dans des recyclages exigeants et onéreux, ou à se réfugier dans une sous-qualification où tout le monde y perd au change. Face aux mises à niveau inévitables, envisager l’octroi de bourses ou des crédits d’impôt», propose-t-on dans le rapport.

On y suggère aussi que les critères de sélection des immigrants soit reconsidéré «rigoureusement», car il existe une incohérence entre l’offre du Québec à l’étranger et la réalité qui attend les immigrants qualifiés à leur arrivée.

Du côté de la francisation, on réclame des groupes plus homogènes ainsi que des formules plus souples et plus adaptées en milieu de travail, par exemple, offrir aux entreprises des cours de francisation sur place ou des cours complémentaires à leur intention.

Comme l’a souligné M. Langis, les immigrants doivent faire leur part, à titre d’exemple, on suggère qu’ils s’efforcent d’acquérir une meilleure connaissance de leur milieu, de perfectionner le français à l’extérieur des cours de même que de s’informer, connaître et consulter les services d’aide au lieu de rester isolés.

Préparer adéquatement les contremaîtres ou chefs d’équipe à la réalité de travailleurs immigrants; augmenter les ressources pour que les intervenants locaux soient en mesure d’assurer les services et un suivi suffisant, avec le résultat que les réfugiés ne soient pas laissés à eux-mêmes; réaliser une étude de marché et tester un ou de nouveaux circuits d’autobus dans le parc industriel ou en périphérie; mettre en place des activités de sensibilisation et sortir du fonctionnement en silos du côté des services et organismes figurent également parmi les pistes de solutions avancées.

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