Centre-ville : «L’alimentaire et le divertissement prennent plus de place» – Guy Drouin

Centre-ville : «L’alimentaire et le divertissement prennent plus de place» – Guy Drouin
Le centre-ville de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

COMMERCE. Commerce Drummond l’avait prévu, le centre-ville de Drummondville devient peu à peu un pôle alimentaire et de divertissement.

En ouverture d’entrevue, Guy Drouin, directeur général de Commerce Drummond, une organisation paramunicipale, s’étonne cependant de se faire dire encore aujourd’hui que le centre-ville semble mort.
«Et pourtant. Il n’y avait que quatre ou cinq restaurants à mon arrivée ici en 1991 alors que maintenant, on en compte plus d’une vingtaine. Non seulement il y en a plus, mais il y a une grande diversité sur le choix. On voit bien la tendance commerciale qui se dessine. L’alimentaire et le divertissement prennent plus de place. C’est une longue transformation, mais ce n’est que du positif», observe M. Drouin.
Au cours des dernières années, des restaurants ont effectivement comblé des niches bien précises, telles que le W.L., le Capiche, Le Baboune et, éventuellement, la Brasserie Daniel Lapointe.
Puis, malgré le fait que de grands locaux soient présentement vacants, comme le Jean-Coutu et bientôt Vêtements TS, le taux d’inoccupation demeure stable. Selon Commerce Drummond, il est établi présentement à environ 10 %, ce qui n’est ni plus haut ni plus bas que dans des villes de taille similaire.
«Il y a de beaux locaux au centre-ville. Quelques-uns ont besoin d’amour, mais je dirais que l’offre est excellente, car plusieurs ont été rénovés dans les dernières années», précise M. Drouin.

Commerces : plusieurs dossiers progressent

Plusieurs autres dossiers liés à l’activité commerciale à Drummondville continuent d’évoluer, selon Commerce Drummond.

Le premier, mais non le moindre : le vaste local qui abritait l’épicerie Loblaws fermée depuis un peu plus de deux ans.
«Je ne crois pas que c’est demain la veille que cet espace sera occupé. L’entreprise fait ses affaires. On verra bien», commente Guy Drouin.
Quant à l’implantation d’une succursale de la SAQ dans le secteur Saint-Charles, une lacune qui avait fait l’objet d’un point lors d’une enquête commerciale en 2016, le dossier progresse, lentement, mais il progresse.
«Par expérience, c’est toujours comme ça avec les dossiers gouvernementaux.»

Hôtel Times et Club Piscine

Quant au projet d’ouvrir un restaurant à même l’hôtel Times de la rue Saint-Amant, des pistes de solutions ont été offertes au gestionnaire, mais les recherches seraient toujours en cours, selon Guy Drouin. Il y a quelques mois, une rumeur voulait que la chaîne Pacini s’y installe.
Enfin, l’ancien bâtiment qui abritait jadis le Club Piscine sur la rue Georges-Couture, est toujours au point mort. Cet édifice, rappelons-le, a été racheté par la bannière Metro.

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