ÉDUCATION. «Ce soir, la population de Saint-Germain est assurément passée à 10 000 habitants», s’est exclamé Serge Grégoire, directeur de l’école Roméo-Salois, lundi soir, lors de la rencontre obligatoire pour l’école alternative.
Un peu plus de 400 personnes se sont déplacées pour en connaître davantage sur le fonctionnement de la future école alternative. Un nombre qui a dépassé toutes les attentes.
«On s’attendait à quelques centaines de personnes, selon ce que nous avions noté ces derniers mois. Il y avait trois cents chaises, et on s’était dit que si on atteignait ça, ça serait par-dessus nos attentes. Ça nous a démontré que ça valu la peine d’y mettre tous les efforts au cours des cinq dernières années et qu’il y a une réelle demande», exprime avec joie l’initiatrice du projet Marie-Christine Brunelle.
Parmi les sujets abordés, il a été question des valeurs véhiculées, de l’approche de l’école alternative, de l’implication des parents et du transport scolaire. À ce propos, les intervenants ont soutenu que tous les élèves auront droit à un transport scolaire, mais qu’il est encore trop tôt pour s’avancer comment il s’organisera. Chose certaine, le but sera de faciliter la vie des parents et des enfants.
Concernant l’implication parentale, qui est «fondamentale dans la philosophie de l’école alternative», les parents ont été informés qu’ils devront contribuer à l’apprentissage de leur tout-petit en s’impliquant un minimum de 30 heures par année par famille. Cela peut se traduire par différentes tâches : accompagnement dans la classe ou bien lors d’une sortie, participation à un comité, décorer l’école lors des différentes fêtes, faire des photocopies, apporter de l’aide lors d’une activité spéciale, etc.
Pour l’année scolaire 2018-2019, cinq classes multi-âges seront créées pouvant ainsi accueillir entre 100 et 125 élèves. Tous les parents présents ont reçu un questionnaire d’admission permettant d’en connaître plus sur l’enfant et sur les raisons motivant son inscription, un formulaire d’implication parentale et la fiche d’inscription à remplir au plus tard le 30 janvier. Le 5 février, la Commission scolaire des Chênes avisera les familles dont leur enfant aura été accepté, au terme d’un processus de sélection. Soulignons que pour inscrire son enfant, il fallait obligatoirement assister à la rencontre de lundi soir.
«C’est un peu déchirant de savoir que nous allons devoir refuser des enfants compte tenu du nombre de place limité, mais en même temps, c’est motivant de penser que le projet pourra assurément grandir avec le temps. L’intérêt que les parents ont démontré lundi soir a été remarqué par les gens de la commission scolaire, qui, soit dit en passant, sont très collaboratifs depuis le début et nous implique (les filles du comité) dans presque toutes les étapes du processus», affirme Mme Brunelle, en toute reconnaissance.
