Une première réunion de l’UMQ présidée par Alexandre Cusson

Une première réunion de l’UMQ présidée par Alexandre Cusson
Le maire Alexandre Cusson (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, a présidé la première réunion post-électorale de l’Union des municipalités du Québec, vendredi. Les échanges ont porté notamment sur les impacts de la légalisation du cannabis sur les services municipaux. 

Réunis à Montréal pour leur première réunion post-électorale, les membres du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ont discuté de plusieurs enjeux, comme les consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec, de la réforme de la taxe scolaire, des besoins municipaux en matière d’infrastructures, de mobilité durable et de développement économique local et régional.«Cette première réunion du conseil d’administration de l’UMQ, à la suite des élections municipales du 5 novembre dernier, nous a permis d’accueillir les nouvelles mairesses de Montréal, Longueuil et Saguenay et d’échanger avec les collègues des enjeux majeurs qui concernent l’ensemble du milieu municipal dont, entre autres, les impacts de la légalisation du cannabis et les enjeux municipaux à mettre en lumière dans le cadre des consultations prébudgétaires. J’ai également présenté mon plan d’action 2018 comme nouveau président de l’UMQ», a déclaré le maire de Drummondville, Alexandre Cusson.

Un consensus clair s’est dégagé des discussions des membres du conseil d’administration qui ont résolu unanimement de demander un partage équitable des revenus de taxation des produits du cannabis. Un partage un tiers/un tiers/un tiers entre les municipalités, le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral permettrait aux municipalités d’assumer les nouvelles dépenses liées à l’implantation et à la mise en œuvre de la légalisation et l’encadrement du cannabis.

Le conseil d’administration veut également s’assurer que la réforme de la taxe scolaire n’empiète pas sur le champ fiscal des municipalités. Ensuite, il demande au gouvernement du Québec d’adapter les programmes d’infrastructures aux réalités municipales et d’en partager les coûts 40 % Canada / 40 % Québec / 20 % municipalités, de mettre en place un programme spécifique pour les infrastructures sportives, culturelles et de loisir et d’accorder un soutien financier accru aux aéroports régionaux.

De plus, en matière de mobilité durable, l’UMQ demande au gouvernement du Québec d’adapter le financement du transport collectif en fonction des besoins des municipalités et des cibles de réduction des émissions des gaz à effet de serre du Québec. Enfin, en ce qui a trait au développement économique local et régional, l’UMQ souhaite que les sommes du Fonds d’appui au rayonnement des régions non dépensées au 31 mars 2018, soient reportées dans le budget 2018-2019. Elle demande un réinvestissement dans les organismes municipaux de développement économique tels que les incubateurs et les accélérateurs d’entreprises.

La voix des gouvernements de proximité

Depuis sa fondation en 1919, l’UMQ représente les municipalités de toutes tailles dans toutes les régions du Québec. Sa mission est d’exercer, à l’échelle nationale, un leadership pour des gouvernements de proximité efficaces et autonomes et de valoriser le rôle fondamental des élues et élus municipaux. Ses membres, qui représentent plus de 80 % de la population et du territoire du Québec, sont regroupés en caucus d’affinité : municipalités locales, municipalités de centralité, cités régionales, grandes villes et municipalités de la Métropole.

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