CULTURE. Le Gala Focus, organisé par le Musée de la photo, est le premier événement à mettre les photographes à l’avant-plan, non seulement à Drummondville mais également au Québec.
La première édition s’est tenue dans la soirée de samedi à la polyvalente La Poudrière. Et pas moins de 350 personnes se sont présentées afin d’assister au gala.
Différentes catégories, comme nature ou studio, ont été mises sur place et une trentaine de candidats ont été nommés au total, toutes catégories confondues. «Nous avons reçu 1000 candidatures, alors que notre objectif était de 75 pour la première année, et la salle était pleine. C’est excellent», a exprimé le coordonnateur du Musée de la photographie, Jonathan-Hugues Potvin. Le coordonnateur précise que ce gala vient, en quelque sorte, clôturer le Mois de la photo.
«Nous avons décidé de mettre ce gala sur pied pour des raisons plus larges que simplement muséales. Il y a vraiment une effervescence dans le milieu de la photo actuellement. On souhaite développer un sentiment d’appartenance plus prononcé entre les photographes et le musée.»
Des trophées réalisés par Pierre Tessier et Suzanne Ricard ont été remis aux gagnants. Sophie Thibault, chef d’antenne reconnue à TVA, a également présenté quelques-unes de ses œuvres et a agi comme animatrice de la soirée, conjointement avec le coroner Yvon Garneau.
La soirée, aux couleurs des années 1950, a permis de donner une place sous les projecteurs aux photographes, amateurs ou professionnels, dans un monde où il n’est pas toujours évident de se faire reconnaître à juste titre. «Ça arrive régulièrement dans le domaine de la culture en général, et les photographes n’y échappent pas. Trop de photographes de carrières bourrés de talent ne réussissent pas à vivre de leur art. La critique est aisée, mais le travail est difficile», estime Jonathan-Hugues Potvin, en spécifiant toutefois qu’une certaine éducation est actuellement en train de se faire auprès de la population. «Il y a beaucoup d’intérêt ici, à Drummondville, et nous sommes chanceux d’avoir des élus qui soient sensibilisés. Ce n’est pas partout comme ça.»