JUSTICE. Pascal Breton devra purger 90 jours de prison discontinus et réaliser 200 heures de travaux communautaires en lien avec une poursuite policière survenue à Saint-Cyrille, en décembre 2016.
La sentence a été rendue vendredi au palais de justice de Drummondville. La peine s’accompagne d’une probation de 36 mois, pendant laquelle l’accusé devra notamment conserver une bonne conduite, ne pas communiquer avec les victimes au dossier et s’abstenir d’avoir des outils sur la voie publique sauf pour un travail légitime. Un suivi a également été ordonné pour les 18 prochains mois.
L’homme était accusé d’entrée par effraction dans un garage, de possession de stupéfiants et de conduite alors qu’il était poursuivi par un agent de la paix. Les événements se sont produits à la fin-décembre 2016 à Saint-Cyrille-de-Wendover.
Au moment de son arrestation, Pascal Breton avait fait une course folle dans le village, atteignant 160 km/h dans une zone limitée à 90, avant de terminer sa course sur l’autoroute 20. Il a également embouti une voiture de police.
L’accusé a des antécédents en semblable matière, mais n’a jamais eu de peine d’emprisonnement en lien avec des infractions en matière de conduite.
D’après l’avocate de la défense, Me Chantal Grondin, son client a entamé une réhabilitation certaine dans les derniers mois après avoir réalisé une thérapie. «Un bon cheminement a été réalisé», précise-t-elle.
Cet aspect a été un facteur important dans l’élaboration de la suggestion commune, d’après Me Grondin. Toutefois, le juge Gilles Lafrenière n’était pas convaincu. «Ce sont des infractions graves, et la criminalité est présente dans sa vie. C’est une suggestion commune qui émane de procureurs d’expérience et qui n’est pas déraisonnable. Je vais donc la suivre. J’aurais néanmoins été enclin à imposer des conditions beaucoup plus sévères», a-t-il exprimé en rendant la sentence.