La course en sentier : pour vivre dans l’instant présent

La course en sentier : pour vivre dans l’instant présent
(Photo : Deposit)

COURSE À PIED. La course en sentier ne cesse de gagner en popularité au Québec. Les amateurs de cette discipline pourront se rassembler au parc du Sanctuaire de Saint-Majorique, les 20 et 21 octobre, afin de participer à la troisième course Défie le sentier! présentée par Soucy.

Forts du succès des deux premières éditions, les organisateurs de l’événement espèrent atteindre le cap des 1000 inscriptions cette année. Selon Yann Lanoie, de plus en plus de gens prennent conscience de l’importance des saines habitudes de vie dans leur quotidien.

«C’est incroyable le nombre de personnes qu’on voit courir chaque jour dans les rues de Drummondville. Je crois qu’aujourd’hui, les gens ne veulent plus seulement être des spectateurs d’événements sportifs. Au lieu de s’asseoir dans les estrades pour regarder la course, ils veulent sauter de l’autre côté de la clôture pour y participer. Pour moi qui a les saines habitudes de vie à cœur, je trouve ça super!», témoigne celui qui organise également les courses des Chênes-toi et des Lutins en compagnie de ses fidèles complices Frédéric Ouellet, Michel Couturier, Jean-François Lamoureux et Carl Houle.

À la différence de la course traditionnelle, l’épreuve en sentier permet au coureur d’aérer son esprit et de se reconnecter avec lui-même.

«Non seulement la technique n’est pas la même, mais c’est un autre état d’esprit. Quand je cours sur l’asphalte, je réfléchis souvent à mon travail. En sentier, c’est impossible. Pour éviter de trébucher sur un obstacle, tu dois te concentrer sur la seconde qui s’en vient. Ça t’oblige à être dans l’instant présent», explique Yann Lanoie.

Président et chef de l’exploitation du groupe Soucy, Éric Côté est lui-même un fervent de course en sentier.

«Il y a sept ans, il y avait à peine une dizaine de courses du genre au Québec. On en compte aujourd’hui environ 80. Je prévois que l’engouement qu’on observe actuellement pour les marathons se transportera bientôt du côté de la course en sentier», affirme-t-il.

Chaque année, plusieurs employés de l’entreprise drummondvilloise relèvent le défi du sentier. «Certains d’entre eux n’avaient jamais couru avant, mais avec cette course, ils ont découvert une nouvelle façon de se mettre en forme. Ils sont aujourd’hui plus efficaces dans la vie comme au travail. Ça nous permet de créer un environnement de travail positif», souligne l’homme d’affaires.

En équipe ou en solo

Se voulant un événement festif et rassembleur, la course Défie le sentier! peut se faire en équipe ou en solo. L’épreuve se déroule en deux étapes. Le vendredi soir, les participants doivent compléter un parcours de 5 kilomètres de nuit. Le samedi matin, ils doivent affronter un tracé de 8 kilomètres.

Des distances de 1 et 2 kilomètres ainsi qu’une marche de 5 kilomètres sont également proposées lors de ces deux journées. Nouveauté cette année : une course de type canicross permettra aux participants de parcourir 5 kilomètres en duo avec leur chien.

Pour obtenir plus d’informations sur l’événement ou pour s’inscrire, il suffit de visiter le site web www.defielesentier.com.

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