ÉDUCATION. Avec l’arrivée d’un groupe de maternelle 4 ans, l’école Des 2 Rivières de Saint-Lucien est encore plus à l’étroit.
Même si le nombre d’élèves se rapproche de celui de l’an dernier (90), la direction et la Municipalité, propriétaire de l’école, devait trouver une solution, une fois de plus, au manque d’espace.
Pour le maire et la directrice, il était primordial que les enfants du groupe de maternelle 4 ans évoluent à l’intérieur même de l’école. Ainsi, il a été choisi que la classe de 4e année déménage dans un local modulaire loué à hauteur de 20 000 $.
«Il est situé à l’arrière de l’école. La luminosité et la température respectent les spécifications de la Commission scolaire des Chênes et il est isolé. Il y aura du chauffage l’hiver et le local peut aussi être climatisé», explique le maire François Bernard, précisant que tout ce réaménagement fait la joie des enseignants.
D’ici quelques semaines, le modulaire sera même relié à l’école afin que les enfants n’aient plus à sortir à l’extérieur.
«Un corridor avec vestiaire intégré sera fabriqué, indique Guylaine Gardner, directrice. La classe est assez grande et l’enseignante a même son tableau interactif. C’est très bien.»
On se souviendra que la classe multiniveaux de 5e et 6e année avait été aménagée dans la salle du conseil, laquelle est située à l’intérieur de centre communautaire. C’est toujours le cas cette année. Aucun changement en ce qui a trait aux cours d’éducation physique et de musique de même qu’à la salle des dîneurs : ils se retrouvent encore à cet endroit, tout comme la bibliothèque.
Soulignons que l’ajout du groupe de maternelle 4 ans fait suite à l’annonce du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, en juin dernier, de créer 100 nouvelles classes en milieu défavorisé. L’école Des 2 Rivières est classée 9/10, le rang 1 étant considéré comme le moins défavorisé et le rang 10 comme le plus défavorisé.
Agrandissement : toujours dans l’attente
La Muncipalité espère toujours que le projet d’agrandissement de l’établissement scolaire aille de l’avant à court terme. Le problème est le financement et pour en avoir, elle doit passer par la commission scolaire.
«J’ai reçu il y a quelques jours une lettre du président (Jean-François Houle) à ce sujet. Il m’indiquait que pour le moment, la commission scolaire ne pourra pas nous appuyer étant donné qu’il y a d’autres besoins plus urgents», fait savoir M. Bernard.
Celui-ci demeure tout de même optimiste. «Lorsque nous pourrons trouver du financement avec la commission scolaire, je crois que nous avons de bonnes chances auprès du ministère. Actuellement, nous avons l’appui de la Fédération québécoise des municipalités ainsi que de la MRC de Drummond.»