FESTIVAL. Ils sont huit musiciens. Huit mélomanes ayant l’amour en commun de faire de la musique funk et soul authentique qui fait du bien à l’âme. Ils sont The Brooks.
Impossible de rester impassible lorsque la musique de The Brooks vient à nos oreilles; elle invite à la danse et au laisser-aller.
Le 24 août, au Festival de la poutine, il sera possible d’entrer dans le joyeux univers de cet octet qui a le vent dans les voiles. Les musiciens promettent une soirée festive et énergique.
«Ce qui est le fun avec les Brooks c’est que lorsque nous sommes en festival, on n’a pas nécessairement besoin d’adapter ce qu’on fait parce que c’est vraiment une musique qui donne le goût de danser, même si on ne la connaît pas et, à l’extérieur comme ça, ça tombe bien, il y a de la place pour bouger!» indique Alexandre Lapointe, bassiste et leader du collectif.
Avec leur musique qui groove rappelant les années 1970, mais aux influences contemporaines, The Brooks est comme une bouffée d’air frais. Sur scène, l’improvisation trouve sa place dans différentes pièces.
«Ça fait tellement longtemps que l’on se connaît et avec l’expérience qu’on cumule tous ensemble, on aime se challenger. On est comme des frères et la complicité est palpable sur scène. C’est quelque chose qu’on se fait dire beaucoup», expose le bassiste.
«Si vous voulez danser, avoir du plaisir et oublier les tracas de la semaine, venez nous voir!», poursuit-il.
Les débuts
The Brooks est né en 2013 d’un désir de ramener la bonne vieille musique.
«On se connaissait tous, parce qu’à la base, nous sommes des pigistes, donc on a été appelé à travailler ensemble sur différents projets. Un jour, Marc-André Bellefleur, Max Bellavance, Philippe Look et moi, on s’est regroupé en studio pour le plaisir. Il y en a qui se ramasse pour une game de hockey, nous, c’était pour jouer de la musique. Et au fur et à mesure, en parlant avec d’autres chums curieux, dont Daniel Thouin, on est allé un peu plus loin, puis Sébastien Grenier et Hichem Khalfa se sont joints. Ç’a vraiment évolué et rapidement», raconte Alexandre.
À la base, le collectif se voulait instrumental. Il a pris une autre direction à l’arrivée d’Alan Prater, reconnu pour avoir été choriste pour nul autre que Michael Jackson et tromboniste pour The Jacksons.
«Le premier album (Adult Entertainment sorti en 2014), était prêt pour la vente en magasin lorsqu’Alan nous a approchés. On a donc repoussé un peu la sortie et on a rouvert les tracks pour ajouter sa voix sur quatre chansons», se rappelle-t-il.
Deux ans plus tard, Pain & Bliss voit le jour, un album plus «mature» selon les membres du groupe.
«Le son a évolué. On a gardé le même genre de musique, mais on a changé notre approche et il y a plus de paroles. Ce qui a fait cette différence, c’est qu’on a été les huit durant tout le processus de création, donc chacun apportait sa touche personnelle et on a tous des influences différentes aussi.»
Les thèmes abordés sont plus actuels et sont collés à leur quotidien.
«Par exemple, Alan a écrit la chanson Mama pour rendre hommage à sa mère. Pain & Bliss fait référence à la maternité et paternité. Plusieurs d’entre nous sont devenus papas ces deux dernières années», explique le bassiste.
Depuis, The Brooks fait sensation partout où il passe. Chaque mercredi soir, les huit artistes se produisent au club de jazz Diese onze où ils sont en résidence depuis plus d’un an et demi. Ces spectacles sont généralement présentés à guichets fermés.