CULTURE. Rock, punk, ska, hip-hop figurent parmi les styles qui ont une place de choix au Rockaganza, ce modeste festival qui fête sa cinquième édition et qui se fait un point d’honneur de mettre la musique émergente à l’avant-plan, en plus d’avoir l’empreinte écologique la plus neutre possible.
C’est sous la pluie et les orages que les Drummondvillois adeptes de musique rock émergente ont pu festoyer la majorité du temps à la salle Gaston-Mandeville, sur la rue Dorion.
Si Dame Nature n’est pas tellement de leur côté cette année, l’organisation du festival reste optimiste. «La majorité de nos spectacles se déroulent à l’intérieur cette année. À ce moment, on peut s’arranger si la météo nous force à aller à l’abri», exprime une responsable, Camille Rivard. Les installations pour les amateurs de planche à roulettes, la nouveauté de cette cinquième édition, devront toutefois être remises à l’an prochain.
Pourtant, la ferveur des festivaliers passionnés de musique qui déménage reste la même, pluie ou pas. «Il y a de la demande pour ce type de musique, c’est pour ça qu’on est là. On trouvait qu’à Drummondville, c’était majoritairement les mêmes groupes qui se produisaient, et les festivals sont un peu plus tranquilles aussi…», explique Camille Rivard. Des groupes qui offrent de la musique plus acoustique sont néanmoins aussi présents sur le site.
Les groupes Caravane, Okapi, Ripé et les Ordures Ioniques, pour ne nommer que ceux-là, offrent une performance au cours des deux jours que durent le festival. Un objectif de 1500 visiteurs a été fixé par les responsables, mais ceux-ci ne se mettent pas de pression pour l’atteindre non plus.
L’environnement en priorité
Le Rockaganza tend à laisser une empreinte écologique neutre. Les moyens que l’organisation a mis en place pour y arriver : mettre des conteneurs à compost à disposition des festivaliers, s’assurer que les contenants utilisés pour les breuvages, par exemple, soient réutilisables et fournir des bols mangeables. «C’est important, en 2017, d’être écoresponsables le plus possible. Si on peut montrer que même un petit festival qui n’a pas beaucoup de budget peut se tourner vers ces alternatives… Je pense que n’importe qui peut le faire, à condition de se donner la peine», affirme Camille Rivard d’un ton convaincu en précisant que, pour eux, ça ne change rien au coût de l’organisation de l’événement.