CULTURE. Le talentueux Gregory Charles, né dans une famille de musiciens à Saint-Germain-de-Grantham, viendra enflammer la scène du Festival du cochon de Sainte-Perpétue le 3 août.
«J’aime la scène et l’atmosphère qui règne dans ce festival. En plus, le défi que je me lance en y allant est en plein ce que j’aime le plus faire au monde. J’en mange de ça, dans la vie», exprime d’emblée Gregory Charles par entrevue téléphonique.
C’est que dans la soirée du 3 août, le polyvalent artiste et son équipe de musiciens revisiteront les 40 ans du festival par les artistes qui y ont performé. Cela signifie jouer du blues, du jazz, du country, du rock, du rap… dans la même soirée. «Je m’amuse beaucoup en faisant ça. Les musiciens et moi, on joue ensemble depuis une vingtaine d’années, et on ne prévoit jamais vraiment rien d’avance. On préfère y aller selon les demandes spéciales, et on est déjà habitués à ce genre de langage. C’est un très beau défi !» Et l’avantage de ce genre de spectacle, c’est que tout le monde pourra y trouver son compte, d’après M. Charles.
Un retour aux sources
Pour Gregory Charles, le Festival du cochon est une belle occasion de revenir dans sa région. «Je suis le produit de mon patelin. Quand je reviens dans le coin, je me souviens toujours de la musique classique de l’église, de la boîte à musique où j’ai joué avec George Dor…, se rappelle l’artiste, natif de Saint-Germain-de-Grantham.»
Ayant une réalité plutôt particulière, il ne serait toutefois pas pratique pour lui et sa famille de revenir s’établir dans une municipalité comme celle qui l’a vu naître.
C’est un été plutôt chargé qui attend l’artiste multidisciplinaire, avec plus de 50 spectacles un peu partout à travers le Québec et la direction artistique du Festival de Lanaudière, entre autres. Heureusement qu’il ne dort pas beaucoup…