ÉVÉNEMENT. Pas moins de 3500 personnes ont tapé des mains et dansé au son de la musique des années cinquante et soixante du Festival rétro de Drummondville.
«La réponse des gens a été incroyable. On est vraiment très, très contents», affirme la présidente du festival, Vicky Chagnon. C’est la première fois que l’événement, qui a duré du 19 au 23 juillet, accueille autant de monde sur le terrain de l’école secondaire Jean-Raimbault. L’organisation a même l’heureux problème d’avoir à repenser à l’emplacement, puisque le site en lui-même devient trop restreint : 300 véhicules récréatifs ont passé le week-end sur le terrain. «On veut garder un toit sur nos têtes, mais nous n’avons pas ciblé d’endroit encore», précise la présidente.
Ils sont trois à avoir travaillé sur l’événement : François Marcoux, Vicky Chagnon et sa sœur, Nathalie Chagnon. Même si la cinquième édition n’est pas encore terminée, ils songent déjà aux artistes qui viendront enflammer les planches l’an prochain. «Nous mettons sur pied des spectacles de qualité, et les gens aiment ça. Beaucoup d’habitués reviennent, mais plusieurs passants arrêtent aussi. Le public est très varié», explique-t-elle.
«Mon but avec le festival, c’est de faire découvrir cette période aux plus jeunes, et la faire revivre aux plus âgés. La musique est très colorée, très festive. Ça donne envie de se costumer et d’aller danser», détaille Mme Chagnon avec un sourire. À l’occasion, les années soixante-dix et quatre-vingt s’invitent aussi sur la scène.
François Marcoux et Vicky Chagnon jouent même dans des groupes de musique qui performent au cours de l’événement.