FESTIVAL. Le voyage autour du monde s’est entamé vendredi soir au parc Woodyatt où les festivaliers du Mondial des cultures ont pu rencontrer pour la première fois les artistes internationaux.
Malgré la pluie torrentielle, un bon nombre de festivaliers se sont déplacés. Heureusement, le spectacle d’ouverture se déroulait sous le grand chapiteau qui, d’ailleurs, était bondé.
Le public a rapidement pu établir un contact avec les danseurs alors que ceux-ci se sont mêlés à eux pour le premier tour de piste.
C’est à l’ensemble de Porto Rico qu’est revenu l’honneur de briser la glace dans un numéro de déhanchements au rythme des tam-tams. Les jeunes danseurs de la Russie ont enflammé la scène avec leurs spectaculaires acrobaties tandis que les Italiens ont mis une dose de romantisme dans la soirée avec une traditionnelle ronde.
Puis, les filles des États-Unis, vêtues de robes multicolores et étincelantes, y sont allées de pas de gigue irlandaise. Les Slovaques se sont ensuite emparés de la scène dans une danse énergique et athlétique pour après laisser la place aux flamboyants Mexicains qui, plumes sur la tête et maracas dans la main, ont interprété une danse aztèque qui en a mis plein la vue.
De leur côté, les jolies Indonésiennes ont séduit la foule avec un numéro de danse qui symbolisait la bénédiction d’un dieu.
Nos cousins français ont poursuivi la soirée avec un numéro rafraîchissant.
Finalement, Mackinaw a clos le bal avec d’entraînantes danses québécoises.
La soirée s’est terminée avec une prestation d’une vingtaine de danseurs contemporains de la compagnie drummondvilloise Danse en équilibre.
En ce qui a trait aux lanceurs de drapeaux de la Belgique, les spectateurs ont pu les apercevoir ici et là dans le parc avant le gala d’ouverture ainsi qu’au tout début. Pour leur part, les artistes japonais doivent arriver aujourd’hui.
Le spectacle était animé par la communicatrice d’origine cambodgienne Chan Tep. Pour sa part, Carl Boisvert, animateur de foule, a électrisé l’ambiance en créant des ponts entre le public et les artistes.
Étant donné le mauvais temps, le metteur en scène Steve Durepos a dû laisser tomber certains éléments du spectacle, mais somme toute, les spectateurs ont semblé apprécier leur première soirée au 36e Mondial des cultures.
