JUSTICE. L’avocat Andrew Morin, 26 ans, de Drummondville, devra débourser un montant de 1 250 $ pour avoir conduit avec les facultés affaiblies en avril 2016.
La décision a été rendue par visio-conférence mardi au palais de justice de Drummondville par le juge Serge Champoux.
La sentence s’accompagne d’une interdiction de conduire pour une période d’une année.
Les faits se sont déroulés le 3 avril 2016, alors que l’accusé, qui circulait sur le boulevard Mercure aux petites heures du matin, a percuté un véhicule qui se serait retrouvé coincé contre un poteau électrique. La voiture a été déclarée perte totale.
Selon les policiers qui ont participé à l’intervention, Andrew Morin avait plusieurs symptômes de facultés affaiblies, comme une articulation très lente, une odeur d’alcool et des gestes peu coordonnés. «Il avait une attitude nonchalante, qui n’est pas normale pour quelqu’un qui vient d’avoir un accident», a relaté le juge lors de la lecture de sa décision.
«Les deux policiers ont été formels : l’accusé n’a pas fait preuve de bonne foi», a également mentionné le magistrat.
Andrew Morin n’a pas d’antécédents judiciaires.
Un avocat qui est déclaré coupable d’une infraction criminelle n’a pas nécessairement à accrocher sa toge. D’après le Barreau du Québec, chaque cas sera évalué individuellement selon le lien existant entre les accusations et la profession. Dans tous les cas, l’avocat a l’obligation d’avertir l’organisation.