JUSTICE. Au palais de justice de Victoriaville, lundi après-midi, bref retour devant la Cour du Québec du dossier de Jean-François Toupin-Houle, ce Drummondvillois de 24 ans accusé du meurtre au premier degré de Judith Élémond-Plante survenu en juillet 2016 dans son logement de la rue de l’Aqueduc.
La juge Dominique Slater, par visioconférence depuis Trois-Rivières, devait présider la conférence de gestion. Or, cette procédure a rapidement été reportée au 22 juin. «Des discussions sérieuses sont en cours avec Me Matthieu Poliquin de la défense quant au cheminement du dossier. Voilà pourquoi on a remis la cause dans un court délai», a indiqué le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Philippe Garneau.
Récemment, l’accusé a tenté de recouvrer sa liberté sous conditions pour la suite des procédures, mais le juge Raymond W. Pronovost de la Cour supérieure du Québec a tranché, estimant qu’il devait demeurer détenu puisqu’il n’avait pas réussi à convaincre le Tribunal que sa détention n’était pas nécessaire pour la protection et la sécurité du public. Le magistrat a conclu aussi qu’une remise en liberté de l’accusé déconsidérerait l’administration de la justice et enlèverait la confiance du public envers le système judiciaire.