L’artisanat local en vedette à Central Pop

L’artisanat local en vedette à Central Pop
Claudine Brouillard et deux de ses bénévoles sont fières de la deuxième édition de Central Pop.

ÉVÉNEMENT. La deuxième édition de l’événement Central Pop bat son plein au parc Sainte-Thérèse. Son mantra ? Promouvoir l’achat local.  

Ce sont plus de 100 exposants, dont environ 30 % de centricois, qui se réunissent le temps d’un week-end afin de vendre des produits pour la plupart faits à la main. Meubles, bijoux, vêtements et veilleuses, entre autres, se côtoient sous le grand chapiteau blanc, installé pour l’occasion. Et si Central Pop n’est pas un événement uniquement dédié aux enfants, beaucoup de jeunes familles sont venues se balader dans les allées. «Il y a une tendance, c’est certain !, avoue l’organisatrice Claudine Brouillard. On souhaitait que ça devienne plus familial cette année. Nous avons du maquillage, des ballons et beaucoup de kiosques relatifs à l’enfance.» Et même si ce n’est que la deuxième édition, la dame s’attend à recevoir au moins le même nombre de personnes que l’an dernier, soit environ 2000 par jour, si ce n’est plus.

Sara Saint-Cyr a lancé il y a peu de temps une petite entreprise de pantalons évolutifs colorés dédiés aux jeunes enfants, Hippopocampe. Central Pop est son premier événement. «J’étais un peu stressée, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, ni faire combien de pantalons», avoue-t-elle avec un petit rire. Pourtant, elle adore son expérience. «Vu que mon entreprise est juste sur Internet, je n’ai pas vraiment de contact avec les clients. En venant ici, je viens vraiment chercher le côté humain que j’aime, et qui me manque un peu», sourit-elle, en ajoutant que ce ne sera probablement son dernier salon du genre.

Consommer moins, mais mieux

Pour Claudine Brouillard, l’achat local permet une expérience beaucoup plus personnelle, à la fois pour le commerçant et pour le consommateur. «Quand tu donnes un montant pour un produit artisanal, c’est la personne que tu as devant toi qui en profite. Tu encourages directement une jeune maman qui s’est lancé une entreprise alors qu’elle était en congé de maternité, par exemple. C’est vraiment important», estime-t-elle d’un ton convaincu. 

Plus le temps avance, plus les gens sont portés à opter pour cette façon de consommer. Sara Saint-Cyr a d’ailleurs pu observer cette tendance. «Quand je dis aux gens que je viens de Drummondville, les gens sont plus portés à prendre ma carte. C’est vraiment plaisant», exprime la jeune maman.

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