JUSTICE. La preuve est close à la fois du côté du Groupe d’opposants au dépotoir de Drummondville (GODD) et de celui de la Ville de Drummondville et de Waste Management. La table est mise pour les plaidoiries, qui débuteront mercredi.
La journée de mardi s’est entamée avec le témoignage de Ghyslain Lacombe, un représentant de Waste Management. Il a notamment expliqué le développement du site d’enfouissement au cours des dernières années. L’avocate désignée par Waste Management, Me Christine Duchesne, lui a également demandé de décrire les effets que la fermeture du site d’enfouissement de Saint-Nicéphore pourrait avoir sur la communauté.
Il n’a toutefois pas pu répondre à la question du juge Kirkland Casgrain, à savoir les démarches exactes à suivre pour fermer le dépotoir. «C’est très difficile à imaginer. C’est possible, mais techniquement, je ne pourrais pas dire comment», a-t-il exprimé.
«Je ne peux pas croire que le site ne peut pas se fermer. Ce n’est pas quelque chose d’impossible», a commenté le magistrat, l’air peu convaincu.
Mercredi, soit la cinquième journée de ce procès plutôt technique, s’ouvrira sur les plaidoiries des membres du GODD. Malgré tout, ils sont confiants. «On va se défendre. On sera confiant jusqu’au bout, on va tenir notre bout», s’est exclamé le porte-parole du GODD, Jean-Guy Forcier.
«Reposez-vous et soyez prêts», a conclu le juge Casgrain avant de clore l’audience de mardi.