Voyage culturel en Martinique pour des étudiantes du Cégep

Voyage culturel en Martinique pour des étudiantes du Cégep
Les étudiantes Emy Fontaine

IMMERSION. Pour une deuxième année consécutive, le programme Arts, lettres et communication, profil Multidisciplinaire, a mis sur pied un voyage culturel d’une semaine en Martinique au cours duquel quatre étudiantes, accompagnées de leur enseignante Josée Brodeur et d’une diplômée du programme, Marie-Pier Beauregard, ont pu vivre une expérience extrêmement enrichissante, tant sur le plan pédagogique que personnel.

Emy Fontaine, Stéphanie Fontaine, Lisa Riendeau et Marie-Soleil St-Yves ont ainsi eu l’occasion de concrétiser leurs projets de reportage, en préparation de l’épreuve synthèse de ces finissantes du programme. La Martinique étant un pays culturellement riche, les étudiantes avaient, dans le cadre de leur cours Parcours vidéo, étudié plusieurs sujets potentiels avant d’arrêter leurs choix.insi, deux d’entre elles ont voulu comparer le théâtre martiniquais au théâtre québécois. Ayant d’abord interrogé des intervenants du domaine au Québec avant leur départ, puis en rencontrant le directeur adjoint du théâtre Tropiques-Atrium, situé à Fort-de-France, elles ont pu constater que les deux milieux possèdent de grandes similitudes. Là-bas aussi, le théâtre est une industrie plus concentrée dans les grands centres, et parfois marginalisée.

De leur côté, les deux autres étudiantes ont analysé la place de la femme dans l’industrie musicale, elles aussi en comparant les situations au Québec et en Martinique. Une fois là-bas, elles ont donc rencontré la productrice propriétaire de la maison Hibiscus Records, la seule femme productrice en Martinique. Comme pour le Québec, les reporters ont eu la confirmation, à la suite de cette rencontre, que l’industrie musicale n’est pas une industrie où il est facile pour les femmes de percer.

Une expérience riche à tous les points de vue

Bien qu’une partie du voyage ait été consacrée à la réalisation des projets étudiants, la majeure partie visait à permettre aux participantes de s’immerger dans la culture de la Martinique et d’en découvrir toutes les particularités. Forte de l’expérience acquise avec la première édition du voyage, l’enseignante responsable, Josée Brodeur, avait élaboré un circuit permettant à la fois de se rendre aux endroits immanquables visités en 2016, en des lieux encore inexplorés, tout en s’attardant également à Fort-de-France, où des entrevues nécessaires aux reportages devaient avoir lieu.

Les voyageuses ont ainsi eu l’opportunité de visiter, outre la capitale, de nombreux lieux enrichissants d’un point de vue culturel, historique ou géographique. Elles ont, entre autres, visité les ruines de Saint-Pierre, la Savane des esclaves, un champ de cannes à sucre, une distillerie et Fonds-Saint-Denis, en plus de monter la montagne Pelée, de faire une excursion en bateau et de se rendre chez un agriculteur. À la fin de leur séjour, elles ont été reçues par une troupe de danse locale pour un atelier organisé expressément en leur honneur, où elles ont eu droit à un traitement digne de vedettes internationales.

De leurs propres dires, ce qui les a toutefois le plus marquées, outre les lieux et les paysages majestueux, ce sont les gens. Le caractère naturellement accueillant et chaleureux de la population martiniquaise reste la plus grande richesse du pays.

«L’expérience fut à nouveau positive du début à la fin. Et ce qui est intéressant, c’est que le partenariat entre notre équipe et la Martinique se solidifie. Nous avons de plus en plus de contacts et nous tissons de beaux liens. C’est pourquoi, même si nous voulons toujours améliorer la formule, nous allons assurément proposer à nouveau aux étudiants de faire un voyage culturel et la destination va rester la même. La Martinique nous offre encore des choses à voir et à faire, et ce voyage a confirmé que c’est un excellent choix de destination», a conclu Josée Brodeur, l’enseignante responsable.

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