La prison pour avoir conduit avec les facultés affaiblies

La prison pour avoir conduit avec les facultés affaiblies
Un cas d'alcool au volant. (Photo TC Media - Archives)

Jean-Philippe Lapierre, 30 ans, de Saint-Edmond-de-Grantham, devra purger 90 jours de prison discontinus pour avoir conduit alors que son alcoolémie était plus de trois fois supérieure à la limite permise et pour avoir causé un accident avec lésions.

La sentence s’accompagne d’une probation d’un an avec suivi, d’une interdiction de prendre le volant pendant une année et d’un dédommagement de 1000 $ à la victime.

Le trentenaire n’aurait pas effectué un arrêt stop, ce qui a fait en sorte qu’il a été percuté par la plaignante.

«Des témoins ont constaté que l’accusé était en état d’ébriété, et effectivement, son taux était de plus de trois fois la limite permise par la loi», a exposé la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith.

La conductrice de l’autre véhicule a été hospitalisée, et d’après la procureure, souffrait de douleurs dans plusieurs parties du corps des suites de la collision. Une passagère, qui prenait place dans le véhicule de l’accusé, aurait aussi été blessée au visage.

L’Edmondois n’a pas d’antécédents judiciaires. La suggestion est commune entre la poursuite et la défense.

«Si vous conduisez malgré l’interdiction, vous vous exposez à des peines importantes qui, souvent, vont être de la prison. Vous en êtes conscient ?», a demandé le juge Paul Dunnigan à l’accusé, qui a approuvé d’un signe de tête. 

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