HUMOUR. L’humoriste Martin Perizzolo fera découvrir les numéros qui se trouveront dans son prochain one-man-show lors de son spectacle de rodage du 6 avril à la Maison des arts Desjardins Drummondville.
Connu dans les dernières années pour sa participation à l’émission Les Beaux malaises et aux annonces publicitaires Les fromages d’ici, l’homme originaire de Montréal travaille en ce moment sur son nouveau spectacle d’humour intitulé Nous, qui tournera autour de la thématique de la vie.
«Je passe à travers plusieurs sujets comme ce que l’on mange ou comment on interagit entre nous. J’essaie de dire aux gens qu’il faut arrêter de se pointer du doigt, que nous sommes tous dans le même bateau. Je ne fais pas la morale. J’essaie plutôt de doser entre des parties plus sociales et d’autres plus banales. On est un amalgame de choses très belles et parfois, on peut être vraiment morons», décrit-il.
La sortie de son one-man-show est prévue cette année. Comédien à ses heures, M. Perizzolo ne croit pas que son succès dans les dernières années sur la scène artistique aura une incidence sur la présence des gens dans les salles de spectacle. En fait, avoue-t-il, pour lui, cela n’a aucune importance.
«Je ne balise pas le fait que oui, il faut en vendre des billets, mais je n’ai aucune idée de comment mesurer ça. Ce n’est pas une question qui me préoccupe. J’ai fait un marathon en participant à plusieurs projets dernièrement, peut-être que je n’aurais pas dû, mais ça m’a permis de mettre moins de choses à mon horaire et de me concentrer sur mon spectacle.
De l’écran à la scène
Ayant toujours rêvé d’être comédien, M. Perizzolo a été refusé à l’école de théâtre. Il s’était ensuite dirigé à l’École nationale de l’humour d’où il a gradué en 1995.
S’il aime incarner divers personnages, l’artiste confie qu’il préfère le métier d’humoriste puisqu’il peut laisser libre cours à son besoin de créer.
«Je trouve difficile d’être tributaire des autres. Si je ne faisais qu’être comédien, je serais malheureux. C’est un métier que j’ai appris et que j’ai beaucoup travaillé Je n’ai jamais pris ça à la légère et j’y ai fait mes classes, mais je ne pourrais pas me permettre de seulement faire ça. Je reste un créateur avant tout. Je serais davantage auteur que comédien, parce qu’il faut que je crée et que j’écrive», conclut-il.