HUMOUR. L’auteur, conteur, comédien et metteur en scène Fabien Cloutier sera de passage à la Maison des arts Desjardins Drummondville le 23 mars. Il viendra présenter son tout premier spectacle solo d’humour intitulé Assume.
Fabien Coutier est entre autres connu pour ses deux autres spectacles plus théâtraux, Scotstown et Cranbourne.
«J’avais envie de délaisser les personnages pour aller plus proche de moi. De rencontrer un nouveau public d’une autre façon», commente-t-il. Il déclare aussi que c’est un vieux rêve et qu’il se sentait prêt à le faire.
Toutefois, il souligne que la démarche d’écriture reste sensiblement la même, qu’il écrive pour un personnage ou non : «Ça se ressemble beaucoup. On est nous-mêmes en humour, mais en même temps, on va au deuxième degré. On va aussi contre notre pensée parfois. On réussit ainsi à tromper le public.»
Trois ans. C’est le temps qu’il aura mis à monter son premier one-man-show. «J’ai fait des recherches et des laboratoires. C’est important de rapidement essayer les idées devant le public afin de trouver le bon ton.»
Difficile de faire sa place dans le monde de l’humour où les propositions semblent affluer? «Je n’ai pas trouvé ça difficile. J’ai peut-être profité d’une visibilité par mon travail de comédien [Il joue le frère de Martin Matte dans les Beaux malaises. On l’a aussi vu dans Pays d’en haut], mais dès que j’ai lancé le spectacle, il y a eu des supplémentaires et des salles pleines», se réjouit-il.
«C’est un milieu très ouvert. Je ne suis en compétition avec personne», précise-t-il.
Pour lui, il est important que les humoristes fassent bien les choses : «Quand les gens ont aimé voir un humoriste, ça leur donne le goût d’en voir d’autres!»
Dans son spectacle, Fabien Cloutier aborde notamment l’immobilisme et les idées préconçues. L’essentiel, selon lui, est de ne pas monter sur scène en donnant l’impression au public qu’on a quelque chose à lui montrer.
Aussitôt son one-man-show lancé, on a comparé le style de Fabien Cloutier avec celui d’autres humoristes. Les comparaisons le dérangent-ils?
«Je ne m’y attarde pas, mais parfois, ça peut être des raccourcis quand on ne se fie qu’à quelques mots ou à la façon de raconter les choses pour comparer.»
«Je n’essaie pas d’être comme personne. Je me garde même d’aller voir d’autres humoristes quand j’écris pour ne pas être influencé!», conclut-il.
Pour se procurer des billets : artsdrummondville.com ou 819 477-5412.