JUSTICE. Nicolas Brochu-Lacasse, 22 ans, devra passer les 4 prochains mois derrière les barreaux pour avoir été impliqué dans une violente séquestration en 2015, d’avoir eu des drogues en sa possession et pour avoir fui la garde d’un agent de liaison.
La décision a été rendue vendredi au palais de justice de Drummondville.
Nicolas Brochu-Lacasse n’aurait été que peu impliqué dans l’événement de janvier 2015, pendant lequel un homme a été battu à coups de barre de fer dans une voiture et dans un appartement. Il est tout de même accusé de séquestration, de voies de fait armée et d’extorsion, le conflit ayant commencé par une question d’argent.
«C’est une peine globale que nous proposons. Au cours de l’enquête préliminaire de Tenzila Bajraktarevic [une co-accusée], le témoignage de la victime a minimisé l’implication de Nicolas Brochu-Lacasse. Nous en avons tenu compte», de dire le procureur de la Couronne, Me Mailhiot.
L’accusé n’avait pas d’antécédents judiciaire au moment des faits. Il a d’ailleurs tenu à expliquer pourquoi il avait fui en courant la garde d’un agent, du poste de police du boulevard Saint-Joseph jusqu’au chemin de fer. «Je pensais à mon chien, qui est une des choses que j’aime le plus au monde et qui est en cage, même s’il ne le mérite pas. Vous le savez, j’ai toujours coopéré, je ne me suis jamais sauvé», a-t-il exprimé d’un ton posé à la juge Marie-Josée Ménard, qui a tout de même tenu à lui rappeler que ce n’était pas sa meilleure idée.
Il reviendra en cour le 3 mars pour un autre dossier, ce dernier impliquant Enis Bajraktarevic, qui est aussi co-accusé dans l’histoire de séquestration de janvier 2015.