Décidée à favoriser une plus grande diplomation et convaincue de l’importance pour les entreprises de la région de compter sur le programme d’études, la formation Techniques de la logistique du transport au Cégep de Drummondville offre une version «revue et corrigée» du programme.
Le programme utilise des environnements d’apprentissage diversifiés qui permettent de suivre des cours en classe, en ligne et en entreprise. «Notre rôle est d’offrir une formation axée sur l’action et la prise de décisions qui permettra aux futurs diplômés d’accéder à une variété de postes dans plusieurs types d’entreprises de différents milieux. Nous développons les compétences de nos étudiants en lien avec le commerce international», souligne Isabelle Rhéaume, coordonnatrice du programme au Cégep de Drummondville.
Soulignons d’emblée que les diplômés en Techniques de la logistique du transport ne sont pas des camionneurs. Il est certain qu’ils travailleront en collaboration avec l’industrie du transport, mais ils ne s’occuperont pas de transporter eux-mêmes les marchandises. Ils peuvent plutôt, entre autres, intervenir efficacement en gestion des opérations, en production, en approvisionnement et dans le processus de dédouanement.
Plusieurs cours de la troisième année sont donnés directement dans un milieu de travail, ce qui favorise la création de liens solides avec les futurs employeurs.
L’environnement de travail où oeuvrent les futurs diplômés est diversifié. Plusieurs partenariats permettent d’acquérir, entre autres, des connaissances avec des intervenants du domaine des transports, de la gestion des opérations et de l’événementiel, et ce, afin de préparer les étudiants à de nombreux défis.
Le taux de placement est pratiquement de 100 % en Techniques de la logistique du transport. Les emplois liés à la logistique sont variés, stimulants et permettent de voir grand. «On espère que les jeunes qui ont un esprit d’analyse, qui sont débrouillards, qui sont à l’aise avec les ordinateurs et que l’anglais ne fait pas peur soient plus nombreux à envisager une carrière en logistique, précise Mme Rhéaume. Il n’y a pas beaucoup de diplômés, car cette technique est peu connue. Pourtant, il y a une pénurie de main d’oeuvre et les employeurs ont besoin de gens qualifiés.»
Après avoir obtenu leur diplôme d’études collégiales (DEC), certains diplômés décident de poursuivre leurs études à l’université, en optant pour le Génie des opérations et de la logistique, par exemple. Les diplômés en logistique détiennent des compétences que recherchent les entreprises. Ils ont, notamment, une belle compréhension des enjeux douaniers.
«La logistique, c’est loin de juste concerner le transport des marchandises. Ça va de la prise de commande jusqu’à la livraison dans les meilleurs délais, que ce soit localement ou à l’international. On parle d’échanges internationaux et les besoins de main-d’œuvre en ce sens sont criants; maintenant, mais aussi pour l’avenir», ajoute Mme Rhéaume.
