Le controversé projet Optilab, dont l’une des conséquences ferait perdre plusieurs emplois de qualité au Centre-du-Québec, notamment à l’Hôpital Sainte-Croix, sera le sujet d’une rencontre de la CSN avec ses représentants syndicaux de partout au Québec, ce matin, à l’Hôtel Best Western Universel à Drummondville.
Le projet Optilab du gouvernement du Québec, qui vise la centralisation régionale des services de laboratoire, dont celui de Drummondville avec Trois-Rivières, a été dénoncé par plusieurs instances, dont l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) pour la région Mauricie-Centre-du-Québec.
Les technologistes médicaux contestent la méthode d’implantation du projet Optilab, affirmant que la fusion ferait perdre des emplois de qualité, en plus d’entraîner des risques importants pour les patients. Ceux-ci ont dénoncé, en juillet dernier, le bouleversement qu’ils sont appelés à vivre lorsque 70 % des prélèvements pour analyse seront transférés vers Trois-Rivières.
On se rappellera qu’une pétition de 20 000 noms, demandant un moratoire, a été déposée cet automne par le député de Québec Solidaire Amir Khadir.
La Ville de Drummondville s’est également impliquée dans le dossier en demandant, par le biais d’une résolution, un moratoire sur cette question en plus de solliciter une rencontre avec le ministre Gaétan Barrette. Le conseil municipal faisait ainsi écho aux vives inquiétudes des technologistes médicales de la région.
Jean Lacharité, vice-président de la CSN, Mélissa Gaouette, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS-CSN, de même que plusieurs salariés des laboratoires médicaux, participeront à une conférence de presse pour faire le point sur les démarches en cours pour freiner le projet de fusion des laboratoires médicaux.
