JUSTICE. Ismihana Jasarevic, 29 ans, de Drummondville, devra passer les 170 prochains jours à l’ombre, soit l’équivalent d’un peu moins de six mois. La sentence a été rendue vendredi au palais de justice de Drummondville.
La jeune femme avait déjà purgé 10 jours de détention préventive, qui ont été déduits de la sentence.
L’accusée a plaidé coupable vendredi matin à des accusations de possession simple de stupéfiants et à plusieurs chefs de bris de condition en date du 14 avril 2016. Elle avait notamment en sa possession 70 grammes de cannabis et 0,38 grammes de crack, en plus d’avoir un cellulaire à la même date alors que cela lui était interdit.
Lorsque l’accusée a tenté de justifier les causes de son bris de condition, la juge Marie-Josée Ménard a refusé de l’entendre. «Je ne veux pas que vous m’expliquiez. C’est un fait, vous aviez signé un engagement que vous n’avez pas respecté.»
Ismihana Jasarevic devra également respecter une probation de 12 mois, pendant laquelle elle ne pourra consommer aucune drogue. Une interdiction d’armes à feu est également en vigueur pendant 10 ans.
Elle avait déjà avoué sa culpabilité au tribunal pour d’autres délits de bris de condition, d’entrave au travail des policiers, de possession d’un bien criminellement obtenu et de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic. Toutes ces infractions ont été regroupées dans la sentence de 170 jours.
La dame a plusieurs antécédents judiciaires. Elle devra aussi subir un procès pour fraude le 23 mai prochain.