MUSIQUE. Le nom de Sally Folk se fait de plus en plus entendre sur la scène musicale québécoise. Personnage mystérieux qui semble sorti d’une autre époque, Sally se fait remarquer pour ses chansons aux sujets tabous. Vous aurez la chance de la découvrir le 18 janvier à la Maison des arts Desjardins Drummondville.
On a entendu plusieurs de ses extraits à la radio au fil des dernières années, dont Heureux infidèles, Les heures de visite ou C’est moi la plus belle, mais peu de gens savent à quoi ressemble Sally Folk. Une fois qu’on l’a aperçue, impossible d’oublier son look unique. «C’est mon amour du cinéma et du théâtre qui ressort. J’ai toujours aimé les Tarantino, les Tim Burton. Je suis une grande fan de Walt Disney aussi. Je trouvais que l’image devait aller avec les chansons. L’image est forte, mais en même temps c’est conventionnel, c’est juste une espèce de look rétro», a-t-elle confié. Elle en a fait sa marque de commerce.
Ce personnage fait souvent en sorte que les gens la croisent dans la rue sans la reconnaître. «Souvent, les gens se rendent compte qu’ils connaissent les chansons, mais qu’ils ne connaissent pas l’artiste. J’en profite pour leur montrer ce côté de moi lorsqu’ils viennent me découvrir en salle. Beaucoup de gens ne me reconnaîtraient pas dans la rue. Une fois qu’on m’a vue, c’est plus facile. Les gens qui me connaissent savent que ce personnage n’est pas si loin de moi que ça», a-t-elle raconté.
Des sujets osés
Comme bien des chanteurs, Sally Folk aborde principalement les relations hommes-femmes dans ses chansons, mais elle le fait à sa façon, en abordant des sujets plus tabous, comme l’adultère, l’amour avec un détenu ou les grossesses non-désirées.
«Je suis une passionnée des relations hommes-femmes pour les avoir beaucoup étudiées, surtout au début de la vingtaine où je ne comprenais rien. C’est de là que les chansons sont nées. Quand on écoute les chansons, beaucoup trouvent que c’est du désamour, mais pour moi ce n’est pas ça, c’est plus la réalité d’être en couple. Ce n’est pas un conte de fée et c’est ça que je m’amuse à chanter. Ç’a créé une sorte de personnage sur scène parce que tout est poussé à l’extrême. Je parle de mes bons coups comme de mes mauvais coups, il y a beaucoup d’autodérision.»
Dans le spectacle, en plus d’interpréter les succès de ses deux premiers albums, Sally Folk et Deuxième acte, elle fait découvrir des chansons de son album anglophone, peu connu du public. Elle réserve également aux spectateurs quelques primeurs de son album Troisième acte, à paraître en février.