La Directrice de la protection de la jeunesse s’explique

La Directrice de la protection de la jeunesse s’explique

PROTECTION DE LA JEUNESSE. La Directrice de la protection de la jeunesse, Gina Landry, s’est dite consternée de la situation de ces deux enfants qui ont vécu dans une famille d’accueil «inadéquate» pendant sept ans, et assure que des mesures ont été mis en place afin que ce genre de dérapages ne se reproduise plus.

Cette situation, qualifiée de déplorable par la Directrice, aurait été causée en partie par un manque de communication entre les différents intervenants. «Nous avons mis des moyens en place afin de faciliter les communications entre les différents secteurs, pour que les bonnes informations se rendent aux bonnes personnes. Nous allons aussi faire un rappel des obligations pour qu’aussitôt qu’un intervenant a des questionnements, que des actions soient posées», explique-t-elle.

«Manifestement, la Directrice reconnaît que l’information pertinente et cruciale n’a pas circulé entre les différents intervenants devant prendre les mesures appropriées afin de protéger les enfants», peut-on effectivement lire dans le jugement rendu par la juge Marie-Josée Ménard.

La DPJ envisage également d’augmenter la fréquence de ses visites dans les familles d’accueil, pouvant passer à deux fois l’an au lieu d’une fois seulement. «C’est sûr qu’on pourra ajuster la fréquence des visites à plus de deux fois par an si nous voyons que la situation l’exige», précise Gina Landry.

Aucune sanction n’est prévue contre les personnes concernées dans ce dossier. «Je suis persuadée qu’aucun intervenant n’a agi de mauvaise foi. Je crois que nous avons un personnel engagé et extrêmement dévoué envers les enfants.»

Les deux garçons vivent maintenant dans une autre famille d’accueil, et prennent du mieux.

«Le Tribunal n’a aucune hésitation à accueillir l’ensemble des mesures de protection et aurait préféré agir bien avant afin de soustraire ces deux garçons aux difficultés qu’ils ont endurées trop longtemps», affirme la juge Marie-Josée Ménard.

 

 

 

 

 

À lire : Réactions virulentes contre la DPJ

Partager cet article