PATRIMOINE. «Petit à petit, les occasions d’effacer des éléments de notre patrimoine historique se multiplient. Nous devons être vigilants, porter attention à cette réalité et agir de façon à protéger notre culture. En ce sens, je félicite le conseil municipal de Drummondville pour son opposition à une demande de permis visant à modifier l’apparence extérieure de l’école Saint-Louis-de-Gonzague.»
Le député de Johnson, André Lamontagne, a réagi ainsi à un récent article de L’Express faisant état d’un projet de rénovation qui entraînera la disparition d’une fresque religieuse qualifiée d’œuvre d’art publique par les professionnels.
«Notre identité se définit en partie par ce qui nous a précédé, souligne le député. Une part significative de notre héritage tire son origine dans la place prépondérante qu’a occupée la religion catholique dans notre histoire. Cette réalité est représentée par le grand nombre d’églises que l’on retrouve sur notre territoire, ainsi que par le bâti et le nom de nombreuses écoles érigées au siècle dernier. Dans cette optique, la préservation de la fresque de l’école Saint-Louis-de-Gonzague s’inscrit en droite ligne avec notre devoir de mémoire.»
André Lamontagne rappelle qu’à la grandeur du Québec, il incombe aux commissaires scolaires d’exercer la délicate tâche de fiduciaire de certains éléments patrimoniaux, tout en conciliant cette responsabilité avec l’entretien nécessaire des bâtiments. C’est un défi dont est conscient le président de la Commission scolaire des Chênes, Jean-François Houle.
«À la sortie de la période des fêtes où se souhaiter un "Joyeux Noël" semble pour certains contredire le principe de laïcité et de neutralité religieuse, je partage la position du maire Cusson voulant que comme peuple il faut être accueillant et accommodant sans s’effacer. J’ajouterais que nous devons être fiers d’afficher qui nous sommes et d’où nous venons. Dans ce contexte, je salue la sensibilité et la vigilance dont a fait preuve le conseil municipal dans ce dossier.»
